San Juan, et Notre Dame d'Andacollo

La procession en l’honneur de la Vierge d’Andacollo, où chants et danses liturgiques célèbrent la Vierge noire, incarne la joie spirituelle de la Visitation, rappelant comment Marie, en portant Jésus, suscite en nous un élan de foi vibrant et vivant. Cette tradition vivante rejoint l’Évangile où Jean Baptiste tressaille de joie dans le sein d’Élisabeth, témoignant de la présence de l’Esprit Saint et de la puissance de la louange mariale.


Il y a ici une procession en l’honneur de la Vierge de Andacollo, la Vierge noire. Les « enfants de la Vierge » se revêtent de pantalons blancs et de chemises bleu clair avec une croix blanche et marchent derrière la procession. On termine par des danses liturgiques et des chants. (1)

Chanter et danser en présence de la Vierge Marie qui nous apporte Jésus, c’est exactement vivre l’Évangile, en particulier l’Évangile de la Visitation (Lc 1,39-44.56).

Au moment de la visite de Marie chez Élisabeth, Jean Baptiste « tressaille » (Lc 1, 41) dans le sein maternel, littéralement il « bondit de joie », comme David et son peuple dansaient devant l’arche d’Alliance (2 Sam 6,2-16).

« Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’exclama d’une voix forte (en grec anaphonéô)... » (Lc 1, 41-42) - le verbe grec “anaphonéo” exprime un cri de joie, ou un chant, une acclamation liturgique.


[1] Attilio GALLI, Madre della Chiesa dei Cinque continenti, Ed. Segno, Udine, 1997, p. 867-883

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