Ne me pleures pas ô Mère. Le Christ au tombeau.

L’icône « Ne me pleure pas ô Mère » révèle la profondeur du mystère pascal en montrant le Christ apaisé dans la mort, debout dans son tombeau, signe de sa victoire sur la mort et de la promesse de la résurrection. À travers ce témoignage visuel et liturgique, Marie est mise en lumière comme la Mère qui, malgré la douleur, est invitée à la foi et à l’espérance en la gloire éternelle de son Fils.


Voir l'icône : [Lien perdu]

Pendant longtemps, on a cru que ce type d'icône était une création occidentale. En fait, très répandue en Occident après l'an 1300, il vient de l'Orient chrétien. Il est connu et se voit sur les murs des églises troglodytes en Cappadoce avant l'an mille et dans bien d'autres endroits[1].

Ce type est connu sous le nom de « Ne me pleures pas ô Mère ».

Le Christ est apaisé dans la mort, les yeux clos, mais debout à mi-corps dans son tombeau, ... signe d'une victoire et d'une réconciliation par-delà la mort vaincue et déjà absorbée.

Cette icône illustre un stychère liturgique (Vendredi Saint) :

Ne me pleure pas, O Mère, bien que tu aies vu gisant dans le tombeau, le Fils que tu avais conçu de merveilleuse façon, car je ressusciterai et serai glorifié et dans ma gloire divine j'exalterai pour l'Éternité ceux qui t'aiment et chantent ta gloire.


[1] Ephrem Yon, Philippes Sers éditeur, Les saintes icônes, une nouvelle interprétation, Paris 1990, p. 239


Synthèse Françoise Breynaert

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