Henriette Roland Holst-Van der Schalck (1869-1952), militante et poète
Henriette Roland Holst-Van der Schalck, militante engagée et poétesse inspirée, élève Marie comme modèle de foi et de sacrifice, invitant à porter les souffrances avec confiance dans la lumière de la Croix. À travers ses écrits, elle révèle une spiritualité profonde où la Mère de Dieu devient source de force et d’espérance face aux épreuves du monde.
Henriette Roland Holst-Van der Schalck est issue d’une famille catholique aisée et elle a vécu à Noordwijk. À partir de 1889, elle s’intéresse à Platon, Spinoza et Marx, et, malgré sa santé fragile, elle devient une militante socialiste. Par ses écrits, elle s’oppose à la première guerre mondiale, et plus tard elle soutient la résistance pendant la seconde guerre mondiale. Elle s’intéresse alors à la vie de Rousseau, Gandhi et Tolstoï et ses écrits prennent une dimension religieuse plus marquée[1].
Voici quelques extraits d’une poésie qu’elle adresse à Marie[2] :
O Mère, de prestigieux événements S’accomplissent dans l’éternité de Dieu. Des douleurs comme celles qui déchiraient ton cœur Rendent beaucoup de cœurs prêts à les accepter. O puisé-je être servante du Seigneur ; Que mon sacrifice lave le monde pur.
Mère, vois : nous gisons battus Au pied de la croix, en douleur déchirante Aide-nous à porter nos souffrances Comme doit être porté ce qui vient de l’Éternel. Sœurs, joignez humblement vos mains : Grande se dresse la Croix au-dessus du monde.
Henriette Roland Holst-Van der Schalck
[1] Cf. https://fr.wikipedia.org/wiki/Henriette_Roland_Holst , le 15 avril 2011.
[2] « Marie dans la Littérature néerlandaise par J. Van Mierlo s.j. », dans Hubert du Manoir, Maria, tome 2, Beauchêne, Paris 1952, p. 214