S. Raphaël, La belle jardinière (Ste Marie, Jésus, Jean Baptiste)

Dans La Belle Jardinière, Raphaël célèbre la tendresse maternelle de la Vierge Marie en unissant avec grâce la douceur de son regard et la véritable humanité de l’enfant Jésus, inscrits dans un triangle symbolique de la Sainte Trinité. Cette œuvre, empreinte d’une harmonie paisible et d’un profond attachement spirituel, invite à contempler le mystère de l’amour divin incarné en Marie et son Fils.


Raphaël (Sanzio Raffaelo) est un grand peintre de la Renaissance italienne (1483-1520).

Il a peint une douzaine de fois la Vierge Marie avec l’enfant Jésus. En voici un exemple.

Description.

La scène se passe en pleine nature.

La Vierge Marie est assise et ses gestes sont pleins de douceur.

L’enfant Jésus est nu : le peintre veut rappeler sa vraie humanité.

Jean le Baptiste porte une petite croix, comme si déjà il annonçait le destin de Jésus.

Les personnages s’inscrivent dans un triangle, ce triangle symbolise la présence de la Trinité (Dieu le Père, le Fils et l’Esprit Saint).

Commentaire[1].

L’œuvre prend place parmi les travaux de jeunesse de Raphaël.

La Belle Jardinière, dont le surnom provient de la beauté exceptionnelle de la figure de la Vierge, jouit d’une importante popularité en raison de la tendresse maternelle qu’elle diffuse avec un naturel touchant. L’aspect intimiste de la scène est renforcé par la souplesse de la pose du personnage de Jésus dont le regard plonge dans celui de Marie, exprimant par-là leur attachement réciproque. À ces sentiments répondent les gestes de l’enfant, debout sur le pied droit de la Vierge, une main posée sur le genou de sa mère, l’autre tentant de saisir le Livre, symbole de son destin.

Le charme des poses et des visages vient en écho à l’harmonie paisible d’un paysage nimbé d’une douce lumière.


[1] Extraits de : [Lien perdu]


Synthèse F. Breynaert

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