Depuis l’âge de quatre ans, Annabel souffre de maux de ventre terribles. Ses intestins s’obstruent, causant des douleurs terribles. Malgré plusieurs opérations et des traitements médicamenteux, elle n’est pas soulagée et le diagnostic reste le même. À l’âge de neuf ans, en décembre 2011, alors qu’elle joue avec ses sœurs dans un arbre très haut, elle tombe à l’intérieur de celui-ci, car l’arbre est creux. Elle reste d’abord inerte et inconsciente dans le fond du trou, puis reprend connaissance. Les pompiers et les médecins constatent son calme et sa sérénité, ainsi que son absence totale de séquelles physiques, qu’ils n’expliquent pas. Annabel raconte que, pendant qu’elle était évanouie, elle a rencontré Jésus et qu’il l’a rassurée sur l’issue de son accident. Non seulement Annabel s’est parfaitement remise de cette aventure arboricole, mais les symptômes concernant sa maladie digestive incurable ont également disparu.

• Annabel souffre tellement de sa maladie qu’elle confie à sa mère son désir d’en finir avec la vie. C’est peu de temps après qu’elle chute et rencontre Jésus. Annabel affirme, avec sa sincérité de petite fille, qu’elle s’est trouvée « comme suspendue au-dessus de l’univers ».Elle a reconnu le paradis grâce à la « lumière intense » et au fait d’y avoir vu sa grand-mère, décédée un an plus tôt.

• Annabel fait une chute d’environ neuf mètres. Cette hauteur correspond à celle du tronc creux de l’arbre : le père puis les pompiers ont déplié des échelles de plus de sept mètres pour pouvoir l’en extirper. De ce genre de chute, on ne sort normalement pas indemne : paralysie ou au moins fractures sont les conséquences attendues. Or, Annabel, examinée par les médecins, ne présente aucune séquelle grave. Elle a quelques égratignures et souffre d’une petite commotion, mais ressort de l’hôpital dès le lendemain.

• Les pompiers qui secourent Annabel sont formels : normalement, les enfants qui subissent un tel sauvetage sont très affolés. Ils réclament leur mère, et leur sauvetage est rendu difficile par leur panique. Or, Annabel se montre particulièrement calme et sereine, et répond parfaitement à leurs questions en leur décrivant précisément ce qui se produit en fonction de leurs tentatives. Elle expliquera plus tard que son calme venait des paroles rassurantes que Jésus lui avait dites et de la présence visible d’un ange à ses côtés.

• Annabel souffre d’une maladie incurable des intestins depuis l’âge de quatre ans. Après sa chute et sa rencontre avec Jésus, elle ne présente plus aucun symptôme. Les médecins ne savent que dire devant cette guérison totale, inattendue, qu’ils constatent mais ne peuvent pas expliquer.

• La mère d’Annabelle, Christy Wilson Beam, a raconté ces événements dans un livre : Miracles du paradis ; une fillette miraculée, son voyage au paradis et son incroyable guérison... (traduit de l’anglais aux éditions Guy Tredaniel, 2016). Un film a aussi été réalisé.

Annabel est une jeune enfant d’une famille américaine qui, dès l’âge de quatre ans, souffre de maux de ventreterribles. À l’auscultation, les médecins se rendent compte qu’elle a les intestins complètement obstrués, ce qui l’oblige à subir une opération chirurgicale. Annabel est soulagée, mais le même problème réapparaît neuf jours plus tard. Hospitalisée pendant trois semaines, elle rentre chez elle avec des médicaments qui ne la soulagent que très partiellement. Ses parents, de fervents croyants, ne désespèrent pas et pensent à un plan de Dieu pour elle. Mais la maladie d’Annabel ne guérit pas et ses douleurs sont quasi permanentes. Elle est atteinte de pseudo-obstruction intestinale chronique (POIC).

En 2011, la fillette, alors âgée de neuf ans, veut en finir avec la vie et s’en ouvre à sa mère : « Maman, je veux mourir. Je veux aller au Ciel, et vivre avec Jésus, où il n’y a plus de douleur. »  Au mois de décembre, rentrée d’une énième opération, Annabel se repose sur le canapé lorsque sa sœur Abigail l’invite à venir jouer à grimper dans les arbres. Peu de temps après, la petite Abigail rejoint sa mère affolée : « Annabel est tombée dans un arbre, tu dois venir maintenant ! » Sa mère Christy s’empresse de sortir et s’imagine que sa fille est coincée entre les branches. Or, sur place, Christy ne voit sa fille nulle part. Abigail montre à sa mère le trou de l’arbre, neuf mètres plus haut, dans lequel sa sœur est tombée. Mais Christy ne peut croire que sa fille soit tombée de toute cette hauteur ; elle a dû rester coincée quelque part au milieu… D’ailleurs, selon elle, l’arbre ne peut être complètement creux. Elle appelle son mari, qui arrive aussitôt, prend une échelle, se penche sur le trou et constate avec effroi que sa fille Annabel gît inerte tout en bas, au sol, le bras tordu et qu’elle ne répond pas à ses appels.

Les parents appellent alors les pompiers au secours. Arrivés sur place, ils mettent du temps à comprendre la situation et tentent de faire glisser un homme dans le trou étroit, sans succès. Annabel finit par reprendre ses esprits et répond à leurs appels. Les pompiers, surpris par son grand calme, font glisser une corde et lui donnent les instructions nécessaires pour remonter. Le sauvetage dure trois heures. Mais Annabel a chuté de neuf mètres : « Ce ne sera pas sans conséquences », préviennent les pompiers. À l’hôpital, les médecins lui font passer toute une batterie d’examens, mais ne constatent rien de plus qu’une commotion cérébrale. L’un d’entre eux dit à Christy : « Jésus était avec elle dans cet arbre. » Restée en observation la nuit à l’hôpital, Annabel sort le lendemain sans aucune séquelle.

Dans les jours qui suivent, Annabel raconte : « Maman, je suis allée au Ciel quand j’étais dans cet arbre. Je me suis assise sur les genoux de Jésus et il m’a dit que ce n’était pas mon heure. » Annabelle détaille alors tout ce qu’elle a vécu pendant qu’elle était inconsciente. Jésus était avec elle et lui a expliqué tout ce qui allait se produire. « Annabel, les pompiers vont te sortir de ce tronc d’arbre. Ne t’inquiète pas. Tout va très bien se passer, tu peux me croire, et tu n’auras aucune blessure, je te l’assure. » Annabelle demande à rester avec Jésus car elle s’aperçoit que son ventre ne la fait plus souffrir. Jésus la regarde alors avec des yeux pleins d’amour. « Je sais que tu le veux, Annabelle, mais j’ai des plans pour toi sur la terre et tu ne peux pas les accomplir au paradis. Je vais envoyer un ange pour te protéger. Il va éclairer l’arbre et rester avec toi. Je vais te laisser maintenant et tu verras que tout va bien se passer. » C’est là qu’Annabel reprend conscience et entend la voix des pompiers. Elle constate que, comme Jésus lui avait promis, il y a un ange à côté d’elle. La fillette explique aussi qu’elle a vu au paradis Mimi, sa grand-mère décédée l’année précédente.

Après cette mésaventure, ses parents remarquent qu’Annabel joue beaucoup plus qu’avant et qu’elle semble plus heureuse et moins fatiguée. Annabelle a de moins en moins mal au ventre et peut bientôt se passer de ses médicaments. Lorsqu’elle est emmenée chez le spécialiste qu’elle a l’habitude de consulter, il ne peut que constater, déconcerté, que les symptômes de la maladie d’Annabel ont disparu.

Aux sceptiques qui sont tentés de mettre la guérison d’Annabel en doute, elle répond : « Je ne dis rien à ceux qui critiquent et ne croient pas. Ce que je vous raconte, c’est ce que j’ai vécu, et ma guérison est la preuve de ce que je vous dis. Si vous n’y croyez pas, ça ne me gêne pas, mais c’est mon histoire et j’espère qu’elle pourra vous aider à créer une relation avec Jésus si vous n’en avez pas, et cela bouleversera votre vie. » Dans les années qui suivent, sa mère écrit un livre intitulé Miracles du paradis, qui sera porté à l’écran en 2016.

Camille Mino di Ca, récemment baptisée, s’est convertie à cinquante ans. Passionnée par les récits de conversion et les vies de saints, elle rédige pour Hozana et d’autres supports. Elle pratique l’écriture sous différentes formes, y compris la biographie, le théâtre, la poésie et la chanson.