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Jeudi 12 août 2010

Lorsque le Dieu infiniment sage prit une Mère, ne connaissait-il pas le coeur humain ?

12 août - France. Vesoul, Notre Dame de la Motte (1854) - Ste Jeanne de Chantal

Dans le Magnificat Marie nous a esquissé son propre portrait. « Il a regardé la bassesse de sa servante ... » Je me rappelle l'étrange émotion qui surprit hommes et femmes, jeunes et vieux quand, lors du couronnement de la reine actuelle (lors de son couronnement en 1837, la reine Victoria était âgée de 18 ans), leur regard se fixa sur cette créature si proche de l'enfance, si frêle, si délicate, si timide, qui avait été élevée à un héritage si grandiose, appelée à un règne si vaste, et dont la personne contrastait tellement avec le spectacle solennel dont elle était le centre. Pouvait-il en être autrement avec des spectateurs sujets à des émotions humaines ? Et lorsque le Dieu infiniment sage prit une Mère, ne connaissait-il pas le coeur humain ? Ne prévoyait-il pas les émotions que nous éprouverions à la vue d'une telle grandeur chez une personne si simple et si modeste ?

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