
Sainte Hélène (+ 329) découvre la croix du Christ grâce à un miracle
La tradition rapporte que l’impératrice Hélène, mère de l’empereur Constantin, fit la découverte à Jérusalem (Israël) de la croix sur laquelle Jésus mourut, des clous et de l’écriteau fixé sur cette croix sur lequel était inscrit l’acronyme INRI (Jésus le Nazaréen, roi des Juifs).
Mais une difficulté subsistait : les croix des deux larrons, crucifiés avec Jésus, avaient été découvertes avec la sienne, et l’impératrice ignorait comment les distinguer.
Saint Macaire, évêque de Jérusalem, qui l’aidait dans son entreprise, ordonna que les personnes présentes se mettent à prier pour demander à Dieu de faire savoir quelle était la vraie croix.
Peu après, on fit amener sur les lieux une femme prête à mourir, pour laquelle les médecins ne pouvaient rien. On lui fit toucher de la main les deux croix des larrons. Rien ne se passa. La pauvre gémissait de plus bel et se tordait de douleur.
Lorsqu’on l’approcha près de la troisième croix, la malheureuse ouvrit les yeux, se mit à pleurer de joie et dit qu’elle ne sentait plus aucune douleur et qu’elle rentrerait chez elle par ses propres moyens. Le même jour, Macaire rencontra un convoi funéraire qu’une foule accompagnait au cimetière. Il fit arrêter les porteurs du défunt et toucha le cadavre avec deux des croix, en vain. Aussitôt qu’on eut approché celle du Christ, le mort ressuscita.
Source : d’après J.W. Drijvers, Helena Augusta. The Mother of Constantine the Great and the Legend of her Finding of the True Cross, Leyde, Brill, 1991.