Saint Vincent Grossi (1845-1917) guérit une fillette

A la fin des années 2000, le prêtre italien Vincent Grossi, fondateur des Filles de l’Oratoire pour l’éducation des enfants des campagnes, béatifié par saint Paul VI en 1975, jouit d'une belle popularité parmi les fidèles de Lombardie, province d’où il est originaire. Un premier miracle a été reconnu en vue de sa canonisation mais on attend alors un second qui décidera de son inscription au catalogue des saints.

Les médecins posent alors un diagnostic sombre sur une fillette âgée de quelques semaines, née à Pizzighettone (Italie, Lombardie), lieu de naissance du bienheureux : « anémie érythropoïétique de type 2 », ce qui équivaut à une condamnation à très brève échéance. La petite n’a pu recevoir de greffe de moelle osseuse car aucun membre de la famille n’est compatible. Elle est maintenue en vie artificiellement et placée en soins palliatifs.

Ses parents, croyants, demandent à Dieu de lui venir en aide. De manière totalement providentielle, ils rencontrent à l’hôpital une religieuse des Filles de l’Oratoire qui les invite, eux et leurs amis, à prier le père Vincent Grossi.

Quelques heures plus tard, les médecins doivent l’admettre : la petite est tirée d’affaire. Elle est rentrée chez elle quelques jours plus tard, sans aucune séquelle ni aucun traitement.

Le pape François a canonisé Vincent le 18 octobre 2015.