
Saint Roch (+ 1380) est prévenu d’un grave danger par son ange gardien
Médecin originaire de Montpellier, membre d’un tiers ordre franciscain, il vend ses biens, distribue l’argent aux pauvres et part en pèlerinage pour Rome (Italie).
Parvenu en Italie au cours de l’été 1367, il fait une halte à Acquapendente (Italie, Latium), village frappé par la peste. Il y propose ses services à l’hôpital municipal. Ses confrères s’interrogent : comment réussit-il à guérir les malades en traçant sur eux un simple signe de croix ?
Il se rend ensuite à Cesena (Italie, Emilie-Romagne) où il guérit un cardinal qui s’empresse de rapporter les faits à Urbain V. Peu après, ce pape accueille Roch en lui disant : « Il me semble que tu viens du paradis ! »
Roch reste trois ans à Rome puis repart. Il soigne nombre de malades mais à Plaisance (Italie, Emilie-Romagne), il est contaminé à son tour par la peste.
Une nuit, un ange apparaît au chevet de son lit et lui dit : « Roch, très dévot à Notre Seigneur Jésus-Christ, éveille-toi et lève-toi, connais maintenant que tu es saisi de pestilence. » Le lendemain, des gens malveillants le chassent de la ville. Il est contraint de se réfugier dans la forêt. Pour apaiser sa fièvre et soigner sa pestilence, l’ange apparu la veille vient à sa rencontre et fait jaillir une source.
Roch a été canonisé en 1629 par le pape Urbain VIII.
Source : d’après Raymond Oursel, Pèlerins du Moyen Âge, Paris, Fayard, 1978 ; Marie-Hélène Sigaut, Alain d’Orange, Saint Roch, pèlerin de Dieu, secours des malades, Paris, Fleurus, 1983.