
Saint Nicolas de Myre (+ vers 350) multiplie le blé
Au milieu du IVe siècle, l'évêque saint Nicolas de Myre est un homme aimé et recherché. Nombre de fidèles savent que Dieu lui donne des charismes extraordinaires. On sait sa charité inépuisable.
Les mauvaises récoltes se succèdent année après année. Les réserves de céréales diminuent à vue d’œil et on craint une disette. Nicolas est appelé à l'aide.
Le saint décide de se rendre dans un port proche de Myre où, a-t-il appris, plusieurs bateaux ont accostés pour échapper à une tempête.
Là, il rencontre les capitaines des embarcations et leur l propose un marché : en échange d'une petite partie de leurs cargaisons en grains, il leur garantit qu'ils atteindront Constantinople, leur destination, sain et sauf. Ils acceptent.
Comme Nicolas l’avait affirmé, les équipages parviennent à bon port. Sur les quais, les hommes calculent la quantité de blé débarqué. A leur immense surprise, celle-ci n'a pas varié d'un gramme depuis leur départ.
Véronique Gazeau, Catherine Guyon, Catherine Vincent (dir), En Orient et en Occident, le culte de saint Nicolas en Europe, Paris, Le Cerf, 2015.