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Vendredi 29 juillet 2022

Saint Loup de Troyes (395-479) : il guérit une femme paralysée depuis deux années

Au début du Vesiècle, Loup, d’abord moine à l’abbaye de Lérins (France, Alpes-Maritimes), est élu évêque de Mâcon (France, Saône-et-Loire) par les chanoines et les fidèles de la ville. Peu après, il est pris en otage par Attila, chef des Huns, qui menace de ruiner Châlon. Loup est emmené près du Rhin où Attila finit par le libérer.

Il est alors suspecté d’avoir pactisé avec les Huns et doit s’exiler deux ans.

De retour à Mâcon après cet exil forcé, un prêtre nommé Rustique l’interpelle en chemin. L’homme est triste: sa sœur, mère de famille, est souffrante depuis dix mois et rien ne la soulage. Perclue de douleurs, elle est incapable du moindre effort. Alitée, elle ne peut remuer ni les mains ni les pieds et refuse de s’alimenter.         

Réfléchissant sur la manière dont les fidèles vont l’accueillir après deux ans d’absence, Loup se demande ce qu’il peut faire pour cette pauvre femme? En tous cas, il est hors de question de dévier de l’itinéraire prévu…

C’est alors que lui reviennent en mémoire les paroles de Jésus à la femme souffrant d’hémorragies: « Confiance ma fille ! Ta foi t’a sauvée » (Mt 9, 22). Il accepte sur-le-champ d’accompagner Rustique au domicile de sa sœur.

Là, il trouve enfants et voisins regroupés autour du lit de la femme. Il leur demande de s’écarter. Il s’approche, s’agenouille puis impose ses mains sur le corps blessé en récitant une prière à mi-voix, les yeux clos.

La femme ouvre les yeux et sourit au saint. Nul n’ose bouger. Une paix a envahi la pièce. La femme se lève comme si de rien n’était. 

Source: d’après Monumenta germaniae historica, Scriptores rerum Merovingicarum, t. III, Havovre, Societas aperierdes fontibus, 1920.

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