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Lundi 19 août 2024

Saint Louis d'Anjou (1274-1297) punit puis guérit un mécréant

Vers 1300, un tailleur de pierres de Marseille (France, Bouches-du-Rhône), connu pour son franc parler jusqu'à l'irrespect en certaines circonstances, se rend un dimanche matin à la messe au couvent franciscain de la Cité phocéenne, où repose saint Louis d'Anjou.

Amusé par les nombreux fidèles portant des cierges, des ex-voto et des offrandes diverses sur la tombe de Louis d’Anjou, il ne peut contenir un rire tonitruant. Puis il se mit à crier d'une voix forte : « Les autres saints qui sont au paradis n’ont plus rien à faire, puisque saint Louis s’occupe de tout. »

Aussitôt, sa bouche se tordit, ainsi que ses lèvres, son œil se révulsa et il devint muet. Le vendredi suivant, il voulut faire amende honorable en faisant un vœu à Louis d’Anjou. Il apporta une tête en cire au tombeau. Dès qu'il s'agenouilla près du tombeau, il retrouva la parole et un visage normal.

Jacques Paul, « Miracles et mentalité religieuse populaire à Marseille au début du XIVe siècle », dans Du monde et des hommes, Presses universitaires de Provence, 2003, p. 201-222

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