
Saint Antoine le Romain (1067-1147) : il guérit l’épouse d’un prêtre orthodoxe
Antoine est issu d’une riche famille de Rome (Italie). Dès l’adolescence, il se réfugie dans la solitude. Ermite pendant vingt ans, il décide de quitter son pays natal et voyage jusqu’à Novgorod (Russie) où il fonde un monastère. Dès son vivant, sa réputation de thaumaturge est immense.
Mais après sa mort, on perd trace de ses reliques. Elles sont retrouvées providentiellement le 1erjuillet 1597, intactes« comme si elles gisaient vivantes ».
Peu après, l’épouse d’un prêtre de Novgorod, nommée Irina, tombe gravement malade. Elle est incapable de contrôler les tremblements de ses membres et perd l’usage de la parole. On songe à ses obsèques.
Une nuit, Irina rêve d’un « vieil homme aux cheveux gris »qui lui dit de se rendre au monastère de la ville pour vénérer les reliques de saint Antoine.
Le lendemain, la femme, soutenue par les siens, se recueille dans la crypte de l’église abbatiale. Soudain, elle voit l’homme vêtu de gris qui lui est apparu en songe la nuit précédente. L’instant d’après, elle est guérie et retourne chez elle sans aucune aide.
Source : d’après C.-H. Verdière, « Origines catholiques de l’Eglise russe jusqu’au XIIe siècle », dans Etudes de théologie, de philosophie et d’histoire, t. 2, Paris, Julien, Cosnard et Cie, 1857.