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© Sainte Gemma Galgani reçoit les stigmates. © Shutterstock/Daniele COSSU
Jeudi 11 avril 2024

Les stigmates de sainte Gemma Galgani (1878-1903)

Née dans la région de Lucques (Italie), Gemma perd tôt ses parents ainsi que son frère, séminariste. En 1897, la voici sans ressource ni relation, déscolarisée, frappant à la porte de plusieurs couvents, en vain.

L'adolescente confie ses souffrances et sa vie à Dieu. Son ange gardien lui dit dans une vision que Dieu a une mission pour elle. Le 3 mars 1899, elle est guérie d'une maladie de l'épine dorsale grâce à l'intercession de sainte Marguerite-Marie Alacoque.

Au soir du jeudi 8 juin 1899, les stigmates de la Passion s'impriment sur son corps, aux mains, aux pieds et au côté. C'est pour elle une grande douleur mais aussi le sommet de sa vie mystique.

Les blessures restent ouvertes jusqu'au lendemain vers 15 heures. Puis elles se referment inexplicablement, sans suppurer, sans s'infecter, sans aide médicale.

Chaque semaine, Gemma va porter les plaies du Christ, aux mêmes jours et aux mêmes heures, manifestant que ce phénomène, loin de répondre à la volonté humaine, épouse parfaitement le calendrier liturgique.

Le pape Pie XI béatifie Gemma Galgani en 1933. C'est par la voix de Pie XII que l’Église proclame sa sainteté sept ans plus tard.

Giuliano Agresti, Amoureuse du Crucifié. Portrait de sainte Gemma Galgani (1878-1903), Paris, Nouvelle-Cité, 1993 ; Georges Daix, « Gemma Galgani (sainte), 1878-1903 », dans Patrick Sbachiero, Dictionnaire des miracles et de l'extraordinaire chrétiens, Paris, Fayard, 2002, p. 311-312.

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