Les stigmates de la bienheureuse Marie-Madeleine Martinengo (1687–1737)

Religieuse capucine née à Brescia (Italie, Lombardie), Marie Madeleine Martinengo, mystique comblée de grâces extraordinaires, occupe plusieurs fonctions importantes, dont celui de maîtresse des novices et celui d'abbesse.

En 1719, une plaie s'ouvre sur son flanc. Le Vendredi saint 1721, elle vit un « mariage mystique » avec Jésus et s'offre en victime pour la conversion des pécheurs.

Dans les semaines suivantes, les blessures apparaissent aux mains, aux pieds et au front. La sainte est désormais stigmatisée, participant comme elle le désirait, aux souffrances de la Passion du Seigneur.

Portée à la plus haute contemplation, elle ne perd cependant pas le sens de ses responsabilités matérielles. Ses plaies la font souffrir et la gênent dans son travail quotidien. Elle demande à Jésus de les rendre invisible. Elle est exaucée peu après.

Morte de la tuberculose en 1737, Marie-Madeleine est béatifiée en 1900 par le pape Léon XIII.