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© Unsplash/Mika Korhonen
Mardi 19 septembre 2023

Le bras de saint Arnoux de Gap (+ vers 1078) continue de saigner après sa mort

À sa mort, Arnoux, évêque de Gap (France, Hautes-Alpes), mort en odeur de sainteté, est inhumé dans la chapelle Saint-Jean-le-Rond de sa cité. Les miracles se multiplient sur sa tombe. Devant cette popularité, son successeur, l’évêque Armand, trente ans après la mort du bienheureux, fait transporter son corps dans un endroit plus digne de la cathédrale de Gap.

On procède à l’ouverture du tombeau et on découvre le corps d’Arnoux totalement intact. Un détail surpasse tout ce qui peut se concevoir : son bras est encore sanglant.

Armand ordonna alors la mutilation de la main de ce bras afin de constituer des reliques authentiques que les fidèles puissent vénérer.

Plus de trois décennies auparavant, un seigneur sans foi ni loi, « téméraire fils d’iniquité », « séduit par un esprit démoniaque », s’en était pris personnellement à Arnoux et lui avait à moitié tranché le bras d’un coup d’épée.

Source : d’après Olivier Hanne, « La genèse médiévale d’une figure de l’épiscopat de Gap : saint Arnoux (c.1065-c.1079), dans Les Évêques de France au XXe siècle, 2011, p.1-11.

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