
Le bienheureux Antoine Grassi (1592-1671) voit la Vierge Marie et saint Philippe Néri qui lui annonce sa mort prochaine
«Voici un ange, voici un ange », dit un jour une fillette en montrant du doigt Antoine Grassi, prêtre oratorien, célébrer la messe dans l’église du couvent de Fermo (Italie, Marches).
Au début de décembre 1671, le père, usé par une vie de charité et d’ascèse, s’alite. Un matin, il s’exclame à la surprise de ses frères présents autour de lui : « Oh… la belle lumière ».
Son regard fixe alors un point précis près de son lit : la Vierge Marie et saint Philippe Néri, le fondateur de l’Oratoire, viennent de lui apparaître.
Au bout de quelques instants, il pose la tête sur son oreiller et s’écrie : « Oh, quelle félicité qu’être fils de saint Philippe pendant la traversée de cette vie ! »
Puis, se tournant vers les frères présents, il leur dit que dans peu de temps Dieu le rappellera à lui et que, dès aujourd’hui, il sait qu’il a trouvé grâce auprès du Seigneur.
Source : Lettre du cardinal Alfonso Capecelatro à tous les confrères de l’Oratoire, 24 mai 1900, Archives de la Postulation Générale de l’Oratoire, Rome.