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Vendredi 7 juin 2024

La bienheureuse Marie-Thérèse de Soubiran (1834-1889) sauve ses soeurs en religion

Dans la nuit du 5 au 6 novembre 1861, un incendie éclate au béguinage de Castelnaudary (France, Aude), à 40 km de Toulouse, où sainte Marie-Thérèse de Soubiran, originaire de la région, mène une vie spirituelle d'exception. Les flammes dévorent tout. Rien n'échappe à la catastrophe, pas même l'infirmerie et la chapelle. Les 26 religieuses de la communauté sont prises au piège. La mort les attend à coup sûr. L'une d'elles, Marie-Thérèse de Soubiran, a la présence d'esprit d'aller dans la chapelle avant qu'elle ne s'écroule, pour y prendre le Saint-Sacrement et l'emmener en un lieu plus sûr. Ensuite, au lieu de rebrousser chemin pour rejoindre les autres religieuses, elle se met à invoquer Jésus et la Sainte Vierge avec confiance. Mais rien ne se passe. Le brasier gagne du terrain. Ce n'est pas grave, il faut continuer à prier le Ciel. C'est un miracle : restée dans cette attitude jusqu'aux premières lueurs de l'aube, ni la sainte, ni aucune des religieuses du béguinage, n'a été blessée. Pas la moindre égratignure ! En revanche, les bâtiments, fraîchement construits, sont écroulés. La veille, tandis qu'un prêtre prêchait une retraite aux sœurs, Marie-Thérèse avait reçu ce message céleste : "être de mauvaises religieuses, il vaudrait mieux mourir mille fois, oui, il vaudrait mieux que le bon Dieu nous détruise toutes d’un seul coup, même en nous brûlant."

Nuit de feu - Congrégation des sœurs de Marie-Auxiliatrice - www.marieauxiliatrice.catholique.fr

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