
Agonisant, le Vénérable Alfred Pampalon (1867-1896) chante le Magnificat
Prêtre rédemptoriste d'origine québécoise, Alfred Pampalon passe quelques années en Belgique. Sa santé est précaire ; en septembre 1895, ses supérieurs l'invitent à rentrer dans son pays natal.
Il passe les derniers mois de sa vie terrestre au monastère de Sainte-Anne-de-Beaupré (Canada, Québec).
Le 5 février 1896, il est admis à l’infirmerie, épuisé par la tuberculose « compliquée d'hydropisie ». Dieu le rappelle à lui le 30 septembre 1896. Il a 28 ans.
Quelques heures avant son trépas, les religieux qui l'entourent sont brusquement stupéfaits : bien qu'il ait perdu connaissance, et qu'il ne réagisse plus aux stimuli extérieurs, Alfred s'est mis soudainement à chanter d'une voix haute et parfaitement intelligible, le Magnificat. « Gloire au Père, au Fils et au Saint Esprit, pour les siècles des siècles. Amen… » furent ses derniers mots.
Il a été déclaré Vénérable en 1991 par saint Jean-Paul II.
Alfred Pampalon – Dictionnaire biographique du Canada
Pierre Pampalon, Une fleur canadienne dans l’institut de Saint-Alphonse, ou Notice biographique du R.P. Alfred Pampalon, Montréal, 1902.