
Une hostie retrouvée intacte en Espagne
Le 15 novembre 1824, à Onil, en Espagne, eut lieu un vol crapuleux d'importance.
Nicolas Bernabeu, ancien enfant de chœur de l'église paroissiale, devenu un malfaiteur, dérobe l’ostensoir contenant le Saint-Sacrement et plusieurs objets religieux de valeur.
Le curé s'aperçut rapidement que le tabernacle avait été fracturé et qu'un délit important avait eu lieu. Bien décidé à retrouver au moins les hosties consacrées, il alerta les autorités municipales. la nouvelle de ce larcin se répandit dans toute la région. Les habitants de Onil étaient sous le choc.
Quelques semaines passèrent.
Pressé par le manque de ressources, Nicolas Bernabeu voulut écouler les biens dérobés. Un homme manifesta un vif intérêt et entama une négociation avec le voleur pour baisser le prix demandé. En effet, Bernabeu avait fixé un prix incroyablement élevé eu égard à la valeur des objets sacrés.
Pris de doutes, l'acheteur devînt finalement méfiant et prévînt la police locale qui, devant l'absence de réponse claires, arrêta Nicolas Bernabeu. Cependant, celui-ci refusa de révéler où était caché l'ostensoir qui contenait encore le Saint-Sacrement.
Les autorités cherchèrent alors partout, à Onil et dans les villages aux alentours, en particulier à Tibi, où Bernabeu s'était installé, mais en vain.
Le 28 novembre 1824, Teresa Carbonell, habitante de Tibi, retrouva miraculeusement l’ostensoir volé contenant encore l’hostie, parfaitement intacte, d'une blancheur immaculée, dans un pré proche de son village. Elle le rapporta aussitôt à Onil où la population l’accueillit dans la plus grande joie.
L’authenticité du miracle de la découverte et de la préservation de l'hostie a été attestés 119 ans plus tard, le 23 novembre 1943, par don Guillermo Hijarrubia, délégué de l’archevêque de Valence.