
Miracle eucharistique à Bueno Aires (Argentine, 1996)
L’hostie trouvée sur le sol ne se dissout pas dans l’eau !
Le 15 août 1996, le père Alejandro Pezet, curé de la paroisse de Santa Maria au centre de Bueno Aires (Argentine), distribue la communion à ses fidèles.
Il s’apprête à retourner à l’autel lorsque une femme l’informe qu’une hostie salie a été trouvée au pied d'un cierge, dans la nef. Parvenu à cet endroit, le prêtre recueille l’hostie mais constate qu’elle a été souillée. Il la recueille, la place dans un récipient rempli d’eau qu’il dépose au fond du tabernacle.
Le 26 août suivant, intrigué par l’état de l’hostie, il retire le récipient du tabernacle. Stupeur ! Elle n’est pas dissoute dans l’eau, et, surtout, elle ressemble à une substance sanguinolente ! Il observe à sa surface des tâches de couleur rouge sang à sa surface.
Les cinq prêtres desservant la paroisse observent le phénomène à leur tour et décident d’alerter l’archevêché de Bueno Aires.
Mgr Antonio Quarracino (+ 1998), cardinal-archevêque de la ville, et Mgr Jorge Mario Bergoglio, le futur pape François, alors évêque auxiliaire, prennent leur récit au sérieux. Les deux prélats leur demandent de garder un silence absolu.
Le 6 septembre 1996, un photographe professionnel réalise des clichés de l’hostie miraculeuse. Quelques jours plus tard, celle-ci est plongée dans un bocal rempli d’eau déminéralisée où elle va rester trois ans !
En juin 1997, Mgr Bergoglio est convaincu de l’authenticité du prodige mais il convient de prendre l’avis d’experts.
Rien n’est divulgué jusqu’en 1999, ni au clergé ni, évidemment, à la presse. A cette date, le morceau de «chair » a grossi et demeure dans un état de fraîcheur inexplicable.
Le 5 octobre 1999, le neurologue bolivien Ricardo Gomez prélève un échantillon en présence du notaire archiépiscopal ; il l’expédie dans un laboratoire new yorkais, sans mentionner son origine. Robert Lawrence, expert en analyse tissulaire, l’étudie plusieurs semaines durant. Ses résultats tombent le 28 janvier 2000 : fragment de tissus cardiaques contenant des globules blancs, avec la présence de fragments d’ADN humains…
En 2002, John Walker, professeur à l’université de Sydney (Australie), publie des résultats identiques : cellules musculaires et globules blancs sont parfaitement observables. L’année suivante, suite à de nouveaux tests, il réaffirme : il s’agit de tissus cardiaques.
Parallèlement, le docteur Castano compare l’hostie de Bueno Aires aux reliques de Lanciano (Italie), avec la collaboration du docteur Odoardo Lenoli, chargé des expertises de ce cas en 1970, sans rien dire de l’origine de l’échantillon de 1996. Pour Lenoli, il s’agit de tissus cardiaques appartenant à une seule et même personne!
Au début de 2004, Mgr Bergoglio confie un nouvel échantillon au docteur Frederik Zugiba, cardiologue, professeur à l’université Columbia (New York) qui ignore sa provenance. Mgr Bergoglio reçoit son rapport d’expertise le 17 mars 2006 : le sang recueilli contient de l’ADN humain. De surcroît, des globules blancs actifs ont été identifiés neuf ans après le prodige !
« La matière analysée est un fragment du muscle du cœur se trouvant dans la paroi du ventricule gauche [...] et contient un nombre important de globules blancs », précise ce rapport. Ce cœur « était vivant au moment où l’échantillon a été prélevé […] » !
Zugiba ajoute : le cœur a été soumis à un stress intense, comme si son propriétaire avait été battu au niveau de la poitrine. Ainsi, « cette personne […] présente quelques thrombus, empêchant […] la respiration, l’apport d’oxygène, […] puisque chaque aspiration [d’air] devait être douloureuse... »
C’est la cause de la mort des crucifiés : l’asphyxie, comme l’a démontré le chirurgien Pierre Barbet : un crucifié meurt par manque d’air car chaque d’aspiration provoque une douleur thoracique insupportable.
Zugiba poursuit : « Il a probablement été victime d’un coup porté à la hauteur de la poitrine. » Le coup de lance reçu par le Christ en croix ?
Les experts consultés proclament tous la réalité des tissus humains « frais ».
Mike Willesee, réalisateur d’un film sur les miracles eucharistiques, assista aux investigations. Il a demandé au professeur Zugiba de lui dire la durée de vie de globules blancs plongés dans l’eau. « Ils seraient morts au bout de quelques minutes », s’entend-t-il répondre !
Mike lui révèle que l’échantillon analysé avait été conservé dans une eau ordinaire pendant un mois puis plongé dans une eau déminéralisée trois ans durant. Le spécialiste, stupéfait, lance : « Aucune explication scientifique possible […] », avant d’ajouter : « Si cet échantillon provient d’une personne morte en 1996, alors comment se peut-il que […] les cellules de l’échantillon étaient en mouvement et pulsaient ?”
Nous vous informerons bientôt qu’un autre miracle eucharistique eut lieu dans la même paroisse, à la date précise de la nomination épiscopale de Mgr Bergoglio, en mai 1992.
Source : d’après Patrick Sbalchiero, Enquête sur les miracles dans l’Église catholique, Artège, 2019, p. 212-214.