
Jeanne Frétel est guérie après la communion
Le 8 octobre 1948, Jeanne Frétel, âgée de 34 ans, atteinte d'une « péritonite tuberculeuse », est au sanctuaire de Lourdes (France). C'est le troisième jour de son pèlerinage.
Elle est à bout de forces. Elle a subi dans les mois précédents plusieurs opérations chirurgicales qui n'ont abouti à aucune amélioration. Très maigre, elle est contrainte de rester couchée. On lui administre des piqures de morphine pour calmer ses souffrances épouvantables. Les médecins pensent qu'elle ne survivra pas au-delà de quelques jours.
Elle prend part ce jour-là à la messe des malades, transportée sur un brancard par des hospitaliers du sanctuaire. La cérémonie se déroule normalement. La prière des centaines de malades rassemblés est fervente. Jeanne tente de lutter intérieurement car elle sent que ses forces l'abandonnent. Elle supplie Marie d'intervenir.
Elle reçoit le Corps du Christ. Elle ferme les yeux. Soudain, une impression de chaleur l'envahit. La vie jaillit dans tout son corps. Son ventre redevient normal, les douleurs s'évanouissent et, comme le confirmera le premier examen médical quelques instants plus tard, la fièvre a disparu de façon inexplicable.
Jeanne quitte son brancard, marche et réclame de la nourriture. Elle est guérie.
Elle reprend son travail d'infirmière quelques semaines après ce prodige sans jamais retomber malade.
En 1950, la commission d'enquête mise sur pied par l'archevêque de Rennes, le cardinal Clément Roques, aboutit à des conclusions positives.
Jeanne Frétel et Pie Roques, Un Miracle eucharistique à Lourdes, 8 octobre 1948, Paris, Desclée de Brouwer, 2012.