
Le silence de Jésus
Sœur Josefa est fatiguée, elle note pour la première fois un léger crachement de sang qu’elle commence par dissimuler, tout en pensant qu’il faut bien qu’elle meure de quelque chose ! Elle poursuit humblement son travail malgré la fatigue qui l’épuise.
A la fatigue physique s’ajoute la fatigue morale : le démon redouble de ruse pour l’anéantir : il aime tout particulièrement se faire passer pour Jésus et, sous les traits du divin Maître, il tente de dénaturer le Plan divin et de troubler Sœur Josefa au point de la faire douter. Elle écrit :
« Je suis entrée dans un doute si profond que je crois en réalité avoir été le jouet du démon depuis toujours. […]La seule pensée que toutes ces choses n’ont jamais été de Notre-Seigneur, mais du démon, me jette dans une terrible détresse.»
La Sainte Vierge vient réconforter sa fille et la soulager de ses angoisses :
« Oui, ma fille, c’est bien Moi, la mère de Dieu, la mère de Jésus qui est la pureté et la lumière éternelle. C’est bien moi, ta Mère, qui viens te donner la paix. Ne crains rien, Jésus fera en sorte que l’astuce de l’ennemi soit toujours découverte, chaque fois qu’il tentera de te tromper. »
Sœur Josefa se sent perdue et abandonnée devant le silence de Jésus, malgré les bontés de la Mère Générale et la bénédiction de Sa Sainteté Pie XI.