
Il y a tant de péchés
Sœur Josefa était à la chapelle quand Jésus vint, resplendissant de beauté ; il posa son regard sur les religieuses qui étaient plongées dans leur action de grâce et Il dit à Sœur Josefa :
« Mes âmes ne peuvent savoir à quel point elles reposent mon Cœur en lui donnant entrée dans le leur, petit et misérable sans doute, mais tout à Moi … Peu m’importent les misères, ce que Je veux c’est l’amour. Peu m’importe les faiblesses, ce que Je veux c’est la confiance. Voici les âmes qui attirent au monde la Miséricorde et la Paix : sans elles, la Justice divine ne pourrait se contenir … Il y a tant de péchés ! »
Puis, écrit Sœur Josefa, « son Cœur parut oppressé et bientôt il ne fut plus qu’une blessure ». Jésus la regarda tristement et dit en parlant d’un prêtre dont il avait confié l’âme en perdition à Sœur Josefa :
« Oui, les péchés qui se commettent sont innombrables, et innombrables les âmes qui se perdent. Mais ce qui déchire mon Cœur et le met en cet état, ce sont mes âmes choisies… C’est cette âme qui m’offense ; Je l’aime et elle me méprise. Ma soumission doit aller jusqu’à descendre sur l’autel à sa voix, à me laisser toucher par ses doigts souillés et, malgré l’horrible état de ce cœur, à entrer dans ce foyer de péché. […] Pauvre âme ! Sait-elle la peine qu’elle se prépare pour l’éternité ? […] Ame que J’aime, pourquoi Me méprises-tu ? N’est-ce pas assez que les mondains m’offensent ? Mais toi qui m’es consacrée, pourquoi me traites-tu ainsi ? »