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Numéro 14

Comment Jésus prépare Soeur Josefa à un abandon à sa divine Volonté.

En 1920, le Seigneur apparaît régulièrement à Josefa. Il la prépare à recevoir les messages qu’elle devra transmettre de Sa part, Son « Appel à l’Amour ».

Pour ce faire, Il souhaite qu’elle soit « humble », « petite », à l’écoute de Sa Volonté, comme une « cire molle » qu’Il puisse manier à son gré. Cette vertu d’humilité est essentielle, afin d’apprendre par la suite à se laisser faire par Dieu, selon Sa sainte Volonté. 

Le Seigneur demande en effet à Josefa de ne rien Lui refuser : « Plus tu seras petite, plus je serai près de toi, ne l’oublie pas et laisse-moi faire ce qui me plait […] Ne me refuse rien. Vois combien je t’aime ! » Jésus enseigne peu à peu à Josefa la science de l’abandon à Sa Volonté par amour pour Lui. Il lui dit : « Abandonne-toi dans mes mains, Josefa. […] Peu importe ta petitesse et ta faiblesse, ce que je te demande avant tout, c’est de m’aimer et de me consoler ». 

Josefa ne doit pas douter de la bonté de son Cœur, et tenter d’y répondre par des petits actes d’amour dans le quotidien de sa vie insignifiante de religieuse du Sacré Cœur à Poitiers. Cet apprentissage est laborieux, coûteux parfois et même douloureux, d’autant plus que Josefa arrive d’Espagne et se sent « étrangère ». Le Seigneur lui demande de Lui offrir ses contrariétés, ses renoncements et ses difficultés par Amour pour Lui, en réponse à Son Amour. 

Le Seigneur a besoin d’âmes comme celle de Sœur Josefa pour le « consoler ». Il lui dit : « Mais je trouve des âmes qui s’unissent à moi et me consolent pour celles qui s’éloignent. » Son divin Cœur est meurtri par l’ingratitude des âmes qui se sont éloignées de Lui. « Ne doute pas de la bonté de mon Cœur ni de l’amour que j’ai pour toi. Ce que je te demande, c’est d’être toujours prête à consoler mon Cœur chaque fois que j’ai besoin de toi. La consolation que me donne une âme fidèle, compense l’amertume dont me comblent tant d’âmes froides et indifférentes. » Jésusdemande ainsi à Josefa de l’aider àsauver les âmes éloignées de Lui, en toute « Justice » grâce à sa grande « Miséricorde ». 

Chaque jour, Josefa balaie, coud, lave, repasse… Mais le Seigneur vit en elle et elle apprend que Jésus, loin de parler sans cesse, se retire parfois, s’éloigne, disparaît, avant de revenir comme une vague déferlante d’amour. 

Les messages sont recueillis à l’état brut, tels qu’elle les entend. Ils vont être de plus en plus concis, la religieuse limitant son propos à ses échanges avec Jésus, sans, toutefois, taire les obstacles à la grâce qu’elle voit en elle. Elle note tout par obéissance et en toute humilité. 

Entre juin et novembre 1920, Josefa vit des jours décisifs. « L’amour ne refuse rien », lui a dit Jésus le 14 juin. Ce don d’elle-même, la sœur va désormais en mesurer l’étendue infinie.

Intermédiaire n°1 « Un Appel à l'Amour »
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