
C’est l’intention qui compte
Jésus continue d’enseigner Sœur Josefa :
« L’âme qui fait de sa vie une constante union avec la Mienne, me glorifie et travaille grandement au profit des âmes. Ainsi, fait-elle un travail qui, en soi, n’a que peu de valeur ? Si elle le baigne dans mon Sang ou l’unit à celui que Je fis moi-même durant ma vie mortelle, de quel fruit ne sera-t-il pas pour les âmes... Plus grand peut-être que si elle avait prêché au monde entier ! Et cela, qu’elle étudie, parle ou écrive, qu’elle couse, balaye ou se repose ; Pourvu, premièrement que cette action soit réglée par l’obéissance ou le devoir, et non par le caprice, secondement, qu’elle soit faite en intime union avec moi, recouverte de mon Sang et dans une grande pureté d’intention.
Je désire tant que les âmes comprennent cela : Ce n’est pas l’action qui, en soi, a quelque valeur, c’est l’intention dans laquelle elle est faite. Quand je balayais et travaillais dans l’atelier de Nazareth, Je donnais autant de gloire à mon Père que lorsque Je prêchais au cours de ma vie publique. […]
J’ai beaucoup d’âmes cachées qui, dans leurs humbles travaux, sont des ouvrières bien utiles à ma Vigne, car c’est l’Amour qui les meut et elles savent, en baignant leurs plus petites actions dans mon Sang, les recouvrir d’or surnaturel. Mon Amour va si loin, que du rien, mes âmes peuvent retirer de grands trésors.
Quand, dès le matin, s’unissant à moi, elles offrent toute leur journée avec l’ardent désir que mon Cœur s’en serve pour le plus grand profit des âmes, quand avec amour elles font tout leur devoir, heure par heure et moment par moment, quels trésors n’amassent-elles pas en un jour ! »