« Une sœur est venue en votre nom »

En août 1987, le père Jean C. Craviotti écrit au carmel pour signaler un fait survenu dans la ville d’Adrogué, près de Buenos Aires en Argentine.

Monsieur Lopez est contraint de partir à la retraite plus tôt car il est malade du cœur. Alors que les démarches sont près d’aboutir, on lui demande d’apporter pour compléter son dossier un document qui se trouve à la banque de la province de Buenos Aires d’Adrogué. Or, cette banque est en train de se délocaliser dans un autre bâtiment, et les archives restées dans l’ancien local sont en désordre : les employés ne parviennent pas à retrouver le papier désiré. On lui dit qu’il sera impossible de chercher son document avant la fin du mois d’octobre, date de l’inauguration du nouveau siège de la banque. Désemparé, il répond : « Mais Monsieur, je dois vivre ! » « Je comprends, je regrette, mais… ». Inutile d’insister.

Monsieur Lopez s’adresse alors à Thérèse : « Sainte Petite Thérèse, faites-moi trouver le papier. » Il commence une première neuvaine qui n’aboutit à rien. Le 9 juin, jour anniversaire de l’Acte d’Offrande à l’Amour Miséricordieux de Thérèse, il en commence une seconde. Or, le 12 juin, la banque l’appelle et lui demande de venir, sans lui donner plus d’explications : « Monsieur, venez ; il y a des bonnes nouvelles. » Il se présente au guichet et on lui dit :

« Ah ! Mon ami ; elle est fameuse votre religieuse ! – Quelle religieuse ? – Celle que vous avez envoyée. – Mais, vous vous trompez, je n’ai envoyé aucune religieuse ! – Mais si, une sœur est venue en votre nom. Elle est fameuse, elle connaît les archives mieux que moi ! – Mais comment ça ? – Elle m’a dit : “

Monsieur Lopez a besoin du certificat que vous avez au volume 23, à l’avant-dernière page

”. Me voyant hésiter, elle a insisté : “

Faites-lui plaisir.

” J’ai obéi et cherché au volume indiqué : “

Oh ! Voilà votre papier…

” Mais lorsque je suis revenu au guichet, la religieuse avait disparu ! »

En écoutant cette histoire, Monsieur Lopez comprend ce qu’il s’est passé. Il demande à l’employé : « Comment était-elle ? Comme celle-ci ? ». Il tire de sa poche une image de Thérèse et lui montre. « Oh ! voilà, c’est elle qui est venue. ».

Esprit-Saint, source de toute grâce et de tout amour, c’est par ton action que sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus fut comblée de prévenances divines et y répondit avec une parfaite fidélité. Maintenant qu’elle intercède pour nous, et ne veut prendre aucun repos jusqu’à la fin des temps , nous l’implorons. Je te demande d’inspirer et d’écouter ma prière, afin que me soit accordée la faveur confiée à son intercession. Ô Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, vois la confiance que je mets en toi et accueille mes intentions. Intercède pour moi auprès de la Vierge Marie qui vint te sourire au moment de l’épreuve. Regarde aussi tous ceux qui peinent et qui souffrent et tous ceux qui te prient : je m’unis à eux comme à des sœurs et à des frères.