
« Tout est vanité »
Mise en contexte
Le 22 juin mère Agnès rejoint sa sœur qui a été amenée au jardin pour prendre un peu d’air. Thérèse médite alors une parole que sa sainte patronne a consignée dans le Livre de la Vie au chapitre 40 et qu’elle a reçue du Seigneur : « Ah ! ma fille, qu'il y en a peu qui m'aiment véritablement ! S'ils m'aimaient, je ne leur cacherais pas mes secrets. Sais-tu ce que c'est que m'aimer véritablement ? C'est comprendre que tout ce qui ne m'est pas agréable n'est que mensonge. Cette vérité, que tu ne comprends pas à présent, tu la saisiras au profit qu'en retirera ton âme. »
Thérèse me parle
« Comme je comprends bien la parole de Notre Seigneur à N.[otre] M[ère]. Ste Thérèse : "Sais-tu, ma fille, ceux qui m'aiment véritablement ? Ce sont ceux qui reconnaissent que tout ce qui ne se rapporte pas à moi n'est que mensonge." O ma petite Mère, comme je sens que c'est vrai ! Oui, tout en dehors du bon Dieu, tout est vanité. »
Je comprends
Sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus est profondément fille de sainte Thérèse de Jésus : elle reconnaît par expérience la sagesse de la Madre. Seul celui qui aime Dieu peut saisir par expérience que ce qui prétend exister en dehors de Lui n’a pas de vraie consistance et est donc vanité, comme de la buée qui s’évapore. Seule la vérité de Dieu demeure.
Je prie et j'agis
Je peux méditer : sur quelles vérités de foi je m’appuie dans ma vie ? Je cherche à mieux saisir en quoi mon attachement à Dieu peut transformer mon quotidien.