Sa médaille empêche la machine de le broyer

À l’âge de 18 ans, René Vernier quitte ses parents pour aller travailler dans une usine à Troyes. Là, il subit la mauvaise influence de ses collègues qui l’entraînent sur une voie bien éloignée de l’éducation chrétienne que ses parents lui avaient donnée. Un peu plus tard, il fait son service militaire. À cette occasion, il rencontre des religieuses hospitalières qui le soignent pour une blessure à la main. Ces dernières le remettent dans le droit chemin et lui font découvrir Thérèse en lui offrant une médaille.

Une fois démobilisé, René retourne travailler à l’usine. Le 11 juin 1923, l’arbre de transmission d’une machine en mouvement le frappe violemment. Accroché par le bras, il est déshabillé en un instant jusqu’à la ceinture, et est happé par la machine dont l’engrenage s’apprête à le broyer vivant. Soudain, la médaille de Thérèse épinglée à sa chemise touche le manchon de l’arbre de transmission qui se dévisse instantanément « comme par miracle ». Il explique que « jamais chose pareille ne s’était produite » et que son « contremaître et tous les témoins attribuent, comme [lui], cette protection à la petite sainte ».

Dieu Notre Père, tu accueilles près de toi, ceux qui, en ce monde, te servent fidèlement : nous invoquons sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus à cause de son amour pour toi. Sa filiale confiance lui faisait espérer « que tu ferais sa volonté au Ciel puisqu’elle avait toujours fait la tienne sur la terre ». Je te supplie d’exaucer la prière que je t’adresse avec foi en me confiant à son intercession. Ô Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus, vois la confiance que je mets en toi et accueille mes intentions. Intercède pour moi auprès de la Vierge Marie qui vint te sourire au moment de l’épreuve. Regarde aussi tous ceux qui peinent et qui souffrent et tous ceux qui te prient : je m’unis à eux comme à des sœurs et à des frères.