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Mercredi 27 novembre 2024
Poèmes

Les sacristines du Carmel


Mise en contexte

Cette poésie a été écrite en novembre 1896, à la demande de sœur Marie-Philomène de Jésus qui était la chef d’atelier des pains d’autel. Nous lisons les strophes 3 à 6.


Thérèse m'écrit

« Il n’est pas de reines sur terre Qui soient plus heureuses que nous. Notre office est une prière Qui nous unit à notre Époux.

Les plus grands honneurs de ce monde Ne peuvent pas se comparer A la paix céleste et profonde Que Jésus nous fait savourer.

Nous portons une sainte envie A l’ouvrage de notre main, A la petite et blanche hostie Qui doit voiler l’Agneau divin.

Mais son amour nous a choisies Il est notre Époux, notre Ami. Nous sommes aussi des hosties Que Jésus veut changer en Lui. »

PN 40, 3-6

Je comprends

Thérèse exprime sa reconnaissance pour la grande grâce qu’elle vit, remerciant le Seigneur pour cet office de sacristine. Elle reconnaît la beauté et l'importance de sa mission consistant à préparer pour la messe les pains d’autel et les vases sacrés. Elle considère comme un immense privilège de pouvoir toucher le pain destiné à devenir le corps du Christ ; lui qui se donne à nous et aspire à habiter dans nos cœurs. Nous devenons ainsi des tabernacles vivants et des hosties transformées en lui.


Je prie et j'agis

Cherchons, lors de notre prochaine participation à l'Eucharistie, à prêter attention à chaque geste vécu dans la sainte messe. Permettons au Seigneur de venir habiter en nos cœurs pour nous changer en lui. Sachons recevoir l’Eucharistie avec dignité et amour, et témoignons de cet amour à travers nos vies.

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