
L’amour caché
Mise en contexte
Aujourd'hui, sainte Thérèse nous invite, comme sa sœur Céline, à ne pas craindre de porter notre croix. Nous ne sommes pas seuls à la porter : Jésus est là, même si nous ne le voyons pas et ne le sentons pas. Comme Céline, nous voudrions ressentir notre amour pour Jésus, qu'il soit un brasier qui brûle pour lui seul et éclaire les âmes de ceux que nous aimons. Mais sainte Thérèse nous appelle à considérer la fumée comme notre part pour un temps, car la flamme de notre amour appartient à Jésus seul.
Thérèse m'écrit
« Oui, chérie de mon cœur, Jésus est là avec sa croix ! Privilégiée de son amour il veut te rendre semblable à lui, pourquoi t'effrayer de ne pas pouvoir porter cette croix sans faiblir ? Jésus sur la route du calvaire est bien tombé trois fois, et toi, pauvre petite enfant, tu ne serais pas semblable à ton époux, tu ne voudrais pas tomber 100 fois s'il le faut pour lui prouver ton amour en te relevant avec plus de force qu'avant ta chute !... [...] Mais tu ne sens pas ton amour pour ton époux, tu voudrais que ton cœur soit une flamme qui monte vers lui sans la plus légère fumée, fais bien attention que la fumée qui t'environne n'est que pour toi ; pour t'ôter toute la vue de ton amour pour Jésus, la flamme n'est vue que de lui seul, au moins alors il l'a tout entière, car pour peu qu'il nous la montre un peu, vite l'amour-propre vient comme un fatal vent qui éteint tout !... »
Je prie et j'agis
Aujourd'hui, je m'abandonne avec confiance à son amour. Que mon amour pour Dieu brûle et réjouisse le cœur de Jésus.