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Jeudi 24 octobre 2024
Lettres

Être saint


Mise en contexte

Mère Agnès de Jésus (Pauline) a confié à sœur Thérèse l’adoption d’un premier frère spirituel, un séminariste à la vocation fragile, à l’été 1895. « Depuis bien longtemps j’avais un désir qui me semblait irréalisable, celui d’avoir un frère prêtre », relate Thérèse dans Histoire d’une âme (Ms C). Néanmoins, les échanges ne commencement qu’en octobre 1896, sous le priorat de mère Marie de Gonzague.

Cette lettre, datée du 21 octobre 1896, est la première relation entre la carmélite et l’abbé Maurice Barthélemy-Bellière (1874-1907), qui aspire à une vocation missionnaire (il entrera chez les Père blancs). Le jeune abbé entretiendra une correspondance régulière avec la carmélite, celle-ci épuisant ses dernières forces pour lui écrire, l’encourager, lui partager sa "Petite Voie". Dans cette première lettre, Thérèse annonce d’entrée de jeu la couleur : elle prie non seulement pour sa vocation mais, plus encore, pour la sainteté de son « frère prêtre ».


Thérèse m'écrit

« Je lui demande (à Dieu) que vous soyez, non pas seulement un bon missionnaire mais un saint tout embrasé de l'amour de Dieu et des âmes ; je vous supplie de m'obtenir aussi cet amour afin que je puisse vous aider dans votre œuvre apostolique. Vous le savez, une carmélite qui ne serait pas apôtre s'éloignerait du but de sa vocation et cesserait d'être fille de la Séraphique Sainte Thérèse qui désirait donner mille vies pour sauver une seule âme. »

LT 198

Je prie et j'agis

Je prie un Je vous salue Marie pour une personne engagée particulièrement dans la mission. Et moi, comment suis-je missionnaire ?

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