
Jour nº1 - Vendredi 7 avril 2023
Vendredi saint - Prions pour conduire à Jésus les pécheurs
Introduction des Sœurs de Notre-Dame de la Miséricorde
Le fondement de la dévotion à la Miséricorde divine est l'attitude de confiance en Dieu, qui s'exprime dans l'accomplissement de sa volonté et dans le bien fait au prochain par l'action, la parole et la prière. On peut pratiquer la neuvaine à la Miséricorde divine à tout moment et puiser des grâces dues à la confiance. Cependant, avant la fête de la Miséricorde, il faut ajouter le chapelet à la Miséricorde divine à cette neuvaine, car Jésus désire une telle neuvaine comme préparation à cette fête, et c'est seulement à la neuvaine du chapelet à la Miséricorde divine qu'il a attaché la promesse de nombreuses grâces (PJ 796) (grâces que l’on peut également recevoir par la vénération de l'image de Jésus miséricordieux, la célébration de la fête de la Miséricorde, la prière du chapelet à la Miséricorde divine, la pratique de la prière au moment de l'agonie de Jésus sur la croix -15h00, heure de la miséricorde- et la diffusion de la vénération de la Miséricorde).
La dévotion à la Miséricorde divine fait partie intégrante du message de miséricorde que Jésus a donné à sainte sœur Faustine avec lequel il l'envoya dans le monde entier. Il consiste à rappeler la vérité biblique sur l'amour miséricordieux de Dieu et l'appel à l'annoncer par le témoignage de la vie, de l'action, de la parole et de la prière. Cette mission de sainte Faustine est le Mouvement Apostolique de la Miséricorde Divine, né de son charisme et de son expérience mystique. Il est composé d'anciennes et de nouvelles congrégations religieuses, d'associations, de confréries, de communautés, de prêtres, de personnes consacrées et d'apôtres laïcs de la Miséricorde divine qui bénéficient de l'école de spiritualité de sainte sœur Faustine et continuent aujourd'hui sa mission de proclamer au monde l'amour miséricordieux de Dieu.
« Aujourd’hui, amène-moi l’humanité entière, particulièrement les pécheurs. Immerge-les dans l’immensité de ma miséricorde. Tu me consoleras ainsi de cette amère tristesse dans laquelle me plonge la perte des âmes » (Jésus à sœur Faustine).
Très miséricordieux Jésus, dont le propre est d’avoir pitié de nous et de nous pardonner, ne regarde pas nos péchés, mais la confiance que nous avons en ton infinie bonté et reçois-nous dans la demeure de ton Cœur très compatissant et ne nous en laisse pas sortir pour l’éternité. Nous t’en supplions par l’amour qui t’unit au Père et au Saint-Esprit.
Père Éternel, jette un regard de miséricorde sur l’humanité enfermée dans le Cœur très compatissant de Jésus – et particulièrement sur les pauvres pécheurs – et par sa douloureuse Passion, témoigne-nous ta miséricorde, afin que nous glorifiions la toute-puissance de ta miséricorde pour les siècles des siècles. Amen.
Méditation
Alors qu’il vient d’entrer dans le jardin des Oliviers, Jésus révèle à ses plus proches l’angoisse qui saisit maintenant son Cœur : « Mon âme est triste à en mourir. Demeurez ici et veillez avec moi »(Mt 26, 38).
Plus tard dans l’histoire, cette mortelle tristesse, Jésus l’a aussi révélée à Marguerite-Marie, l’invitant à s’y unir : « Toutes les nuits du jeudi au vendredi, je te ferai participer à cette mortelle tristesse que j’ai bien voulu sentir au jardin des Olives » (2ème apparition à Paray-le-Monial, 1674).
Nous comprenons alors que commencer la neuvaine à la Miséricorde divine en priant pour« l’humanité entière » nous unit à Jésus dès la première heure de sa douloureuse Passion.
Restons éveillés et prions avec lui !
Chapelet à la Miséricorde divine
Notre Père qui es aux Cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne, que ta volonté soit faite sur la terre comme au Ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour. Pardonne-nous nos offenses, comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés. Et ne nous laisse pas entrer en tentation, mais délivre-nous du Mal. Amen.
Je vous salue, Marie, pleine de grâce, le Seigneur est avec vous. Vous êtes bénie entre toutes les femmes et Jésus, le fruit de vos entrailles, est béni. Sainte Marie, Mère de Dieu, priez pour nous, pauvres pécheurs, maintenant et à l’heure de notre mort. Amen.
Je crois en Dieu, le Père tout-puissant, créateur du Ciel et de la terre. Et en Jésus-Christ, son Fils unique, notre Seigneur, qui a été conçu du Saint-Esprit, est né de la Vierge Marie, a souffert sous Ponce Pilate, a été crucifié, est mort et a été enseveli, est descendu aux enfers ; le troisième jour est ressuscité des morts, est monté aux Cieux, est assis à la droite de Dieu, le Père tout-puissant, d’où il viendra juger les vivants et les morts. Je crois en l’Esprit Saint, à la sainte Église catholique, à la communion des saints, à la rémission des péchés, à la résurrection de la chair, à la vie éternelle. Amen.
Sur les gros grains, une fois : Père éternel, je t’offre le Corps et le Sang, l’Âme et la divinité de ton Fils bien-aimé, notre Seigneur Jésus-Christ, en réparation de nos péchés et de ceux du monde entier.
Sur les petits grains, 10 fois : Par sa douloureuse Passion, sois miséricordieux pour nous et pour le monde entier.
Pour terminer, 3 fois : Dieu Saint, Dieu Fort, Dieu Éternel, prends pitié de nous et du monde entier.
Imprimatur : Franciszek cardinal Macharski Cracovie, le 28 août 1998