Consécration de l’Eglise de Philippe : 21 baû’unah, 28 juin
Dans la liturgie copte, Marie est magnifiquement célébrée comme une tour élevée et précieuse, édifiée par les grands maîtres de l'Église et portant en son sein l'Emmanuel, le Roi de la gloire venu sauver l'humanité. Cette image spirituelle révèle la profondeur de son rôle unique, à la fois palais sacré et mère du Sauveur, source de salut et de lumière pour tous les croyants.
À l'occasion de cette dédicace, la liturgie copte chante :
La gloire de cette Vierge est semblable à [celle d'une] tour bien construite que les plus grands maîtres de l'Église entourent.
Pierre l'a fondée, Marc l'a finie, et, après de ceux-ci, Paul l'a rendue resplendissante de perles !
La haute tour, c’est toi O Marie en qui a été trouvé le trésor, c’est-à-dire l'Emmanuel, Celui qui est venu et a habité dans ton sein !
Je suis le constructeur, le menuisier, le médecin qui rend la santé : eh bien, je veux construire un palais pour le Roi, et je veux l’honorer comme il convient !
À ses fondations je veux poser la vraie pierre, et pour ses finitions je veux utiliser des pierres précieuses : c'est pourquoi, que vienne le Roi de la gloire et je reposai en lui !
Le palais est la Vierge, et le Roi de la gloire est notre sauveur :
Elle l'a engendré, et Il nous a sauvés en nous pardonnant nos péchés !
Glorificazioni, Ed. Dûmmâdiûs Al-Baramûsî, Cairo, 1922, 45-47; in Gabriele GIAMBERARDINI, Il culto mariano in Egitto, Jerusalem 1974, vol 3, p.118