9 décembre : Conception de sainte Anne, rite byzantin

Depuis le VIIIe siècle, la fête de la Conception de sainte Anne célèbre en Orient le mystère divin par lequel Dieu exauce la prière de ses parents en donnant naissance à Marie, celle qui, pleine de grâce, portera en son sein le Verbe incarné. Cette célébration liturgique byzantine souligne la préparation providentielle à l’Incarnation, révélant la place unique de Marie dans le plan du salut.


Depuis la première moitié du VIII° siècle (vers 750), est célébrée en Orient la fête de la Conception de Anne, mère de Marie (la Theotokos), le 9 décembre.

Voici un bref aperçu de la liturgie byzantine :

Tropaire, t 4

En ce jour sont brisées les chaînes de la stérilité, car Dieu exauce la prière d’Anne et de Joachim : il leur promet clairement la naissance inespérée de la divine enfant qui doit à son tour enfanter l’Infini dans la chair des mortels, celui même qui ordonne à l’ange de lui crier : réjouis-toi, Pleine de grâce, le Seigneur est avec toi.

Cet adjectif poétique ne signifie pas que Marie soit de nature divine.

Kondakion :

L’univers célèbre en ce jour la Conception d’Anne survenue par divine volonté : elle conçoit en effet celle qui à son tour concevra de manière ineffable le Verbe de Dieu.

(Il s’agit d’un extrait d’une œuvre de Joseph le Studite † 832)


Guillaume Denis, Le Spoutnik : Nouveau Synecdimos, Diaconie Apostolique, Parme 1997 ; Paris 2001, p. 832

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