Lc 2, 51 : Et Il leur était soumis (St Bernard)

Dans le mystère de l’Incarnation, Marie se révèle comme celle à qui Dieu Lui-même s’est soumis, illustrant une humilité divine sans égale et une dignité maternelle incomparable. Cette relation unique entre le Fils et sa Mère invite à contempler la merveille de leur lien, source d’admiration et de louange pour toute l’Église.


« Et Il leur était soumis. » (Lc 2, 51)

Qui, et à qui ? Dieu à des hommes !

Dieu, dis-je, à qui les Anges sont soumis, à qui les Principautés et les Puissances obéissent, était soumis à Marie, mais aussi à Joseph, à cause de Marie.

Regarde donc l’un et l’autre, et dis-moi ce que tu admires le plus, de la très bénigne condescendance du Fils, ou de l’incomparable dignité de la Mère. De part et d’autre, stupeur, de part et d’autre, miracle !

Que Dieu obéisse à une femme, humilité sans exemple ; et qu’une femme commande à Dieu, élévation sans pareille.

En louant les vierges, on chante leur privilège de suivre l’Agneau partout où Il va.

Eh bien, de quelles louanges ne jugerez-vous pas digne celle qui le précède ?


St Bernard , Homélie 1 sur « Missus est », n. 7 et 8


Par St Bernard de Clairvaux
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