Ne crains pas d'aimer trop la Sainte Vierge

Thérèse était entrée au carmel de Lisieux « le jour où le Carmel célébrait la fête de l’Annonciation» (Ms 4,68 v°). Elle médite ce mystère de l’Annonciation par l’ange Gabriel à la Vierge Marie.


Méditant sur le mystère de l’Annonciation, Thérèse écrit dans son Poème Pourquoi je t’aime ô Marie ces vers :

« Ô Mère bien-aimée, malgré ma petitesse, Comme toi je possède en moi le Tout-Puissant, Mais je ne tremble pas en voyant ma faiblesse : * Le trésor de la mère appartient à l'enfant. »* [1].

On lit ailleurs dans sa correspondance :

« Ne crains pas d’aimer trop la Vierge, jamais tu ne l’aimeras assez, et Jésus sera bien content puisque la Vierge est sa Mère. » [2].


[1] Poésie 54

[2] Lettre 92


Par L’équipe de MDN.
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