Marie, l’ œcuménisme et la sainteté

La sainteté personnelle, enracinée dans une vie fidèle à l’Évangile, est le fondement spirituel essentiel pour réaliser l’unité des chrétiens, un chemin que Marie, modèle parfait de pureté et de service, éclaire et soutient par son intercession. En s’appuyant sur cette conversion du cœur et la prière, l’œcuménisme devient une œuvre vivante de communion fraternelle sous le regard de la Très Sainte Trinité.


La sainteté de chacun est le vrai chemin de l’œcuménisme : « Que les fidèles se souviennent tous qu’ils favoriseront l’union des chrétiens, bien plus, qu’ils la réaliseront, dans la mesure où ils s’appliqueront à vivre plus purement selon l’Évangile.

Plus étroite, en effet, sera leur communion avec le Père, le Verbe et l’Esprit Saint, plus ils pourront rendre intime et facile la fraternité mutuelle. Cette conversion du cœur et cette sainteté de vie, ensemble avec les prières publiques et privées pour l’unité des chrétiens, doivent être regardées comme l’âme de tout l’œcuménisme et peuvent à bon droit être appelées œcuménisme spirituel. » (1)

Nous savons que la mère de Jésus est un exemple de pureté, de service et de sainteté. C’est pourquoi l’Église ne cesse de confier chacun à l’intercession de Marie :

« Je lui demande de vous aider dans la grande cause de l’unité chrétienne pour la gloire de la Très Trinité : le Père, le Fils et le Saint-Esprit. » (2)


(1) Vatican II, Décret sur l’œcuménisme, Unitatis redintegratio § 7-8. (2) JeanPaul II, Discours du vendredi 23 novembre 1979, aux délégués des commissions œcuméniques nationales.


Synthèse F. Breynaert

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