Hiroshima (Japon)

Le miracle de Notre-Dame de Fatima à Hiroshima révèle la puissance protectrice de Marie et de la prière du Rosaire, qui a préservé un groupe de missionnaires jésuites au cœur de la destruction nucléaire. Ce témoignage de foi profonde invite à découvrir comment, sur les ruines de la guerre, la Vierge Marie est devenue un symbole vivant de paix et d’espérance pour tous.


1945 Miracle de Notre-Dame de Fatima à Hiroshima (1)

Le 6 août 1945, une bombe nucléaire détruit la ville de Hiroshima (Japon). Jusqu’à 1 200 m du centre de l’explosion, les victimes meurent instantanément.

Au-delà, la peau et les muscles protégèrent temporairement les organes internes.

Ce sont les radiations qui finiront le travail, puisque les soldats japonais chargés de ramasser les victimes moururent en quelques semaines.

Mais un groupe de jésuites missionnaires allemands, fervents adeptes de la prière du Rosaire, furent épargnés de toute contamination radioactive et de toute destruction alors qu’ils vivaient dans la zone du ground zero.

Ils moururent bien des années plus tard (le Père Hubert Schiffer vécut jusqu’à l’âge de 63 ans, il était âgé de 30 ans au moment de l’explosion le 6 août 1945).

Il y avait huit blocs (environ 1 km) de distance d’où la bombe a explosé à Hiroshima. Cette maison avait une église qui a été complètement détruite, mais la maison a survécu, et c’est là que les huit missionnaires jésuites allemands priaient le chapelet dans cette maison fidèlement chaque jour - Ils attribuent cette incroyable protection à Notre-Dame de Fatima et à leur fidélité à prier le rosaire.

Un miracle similaire s’est produit à Nagazaki dans la maison du père Maximilien Kolbe.

Nouveau lieu de prière (2)

Peu de temps après la destruction de la ville par la bombe atomique, les jésuites construisirent sur les ruines de l’église de l’Assomption une cabane. Les moines bouddhistes venaient y saluer les missionnaires catholiques, et demandèrent de réaliser un temple pour la paix et pour représenter Hiroshima au ciel.

Les jésuites répondirent :

  • Bien sûr, nous ferons une nouvelle église, dédiée à la mère du Christ qui prie au ciel pour la paix.

Les bouddhistes dirent alors :

  • Bien ! Il ne peut pas y avoir de symbole meilleur pour la paix qu’un cœur de mère.

Et c’est ainsi qu’a été construit le temple de la Paix, et les sœurs franciscaines y récitent le rosaire perpétuel.


(1) https://www.christian-miracles.com/arosarymiracle.htm ou https://gloria.tv/post/8UELwaURtTRX2vdE898Ws7KYw

(2) Attilio GALLI, Madre della Chiesa dei Cinque continenti, Ed. Segno, Udine, 1997, p. 445-456


Synthèse F. Breynaert

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