Ascona : Deux sanctuaires

L’église de Marie de la Miséricorde, joyau spirituel du diocèse, célèbre la tendresse maternelle de Marie à travers un retable et des fresques remarquables qui illustrent sa place centrale dans le mystère de la Miséricorde divine et la communion des saints. Ce lieu chargé d’histoire invite à contempler la foi vivante, où l’Assomption et l’Annonciation révèlent la vocation unique de Marie comme Mère de Dieu et modèle d’espérance.


Marie de la Miséricorde

L’église de Marie de la Miséricorde est l’église du collège Papio, jadis aux mains des Dominicains et tenu maintenant par le diocèse.

C’est une église rectangulaire construite entre 1399 et 1442, année où elle fut consacrée.

Le grand retable du maître autel représente la Mère de Miséricorde, et a été réalisé par Jo-Antonius de Lagaia-Pinsit, en 1519.

Les fresques (de diverses périodes) sont vraiment remarquables.

La fresque de l’Assomption de Marie en présence de saint Dominique et saint Pierre, un martyr lombard. Rappelons, pour comprendre cette scène, que Marie est au ciel dans la communion des saints, c’est pourquoi le dogme de l’Assomption fut proclamé le jour de la Toussaint.

La fresque de l’Annonciation représente le dialogue avec l’ange à l’issue duquel Marie donne son Oui pour devenir la mère de Dieu.

Marie de la fontaine

En 1428, la sécheresse était terrible. Une pauvre enfant muette gardait deux chèvres qui allaient mourir de manque d’eau. Elle se dirigea vers la chapelle négligée, et Dieu a entendu sa plainte. Une source fraîche a réveillé la terre asséchée et a délié la langue de l’enfant. On l’appelle la fontaine du chuchotement (« parlengora »).

La chapelle fut restaurée. Un sanctuaire fut consacré en 1677.


Cf. [Lien perdu]. 15 Juillet 2007.

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