Arosio-Cimaronco : chapelle sainte Marie
Ancrée dans une tradition spirituelle vivante, cette chapelle du XVIe siècle célèbre le Christ, centre de notre foi, et met en lumière Marie, élevée dans la gloire de son Fils, comme un signe d’espérance et de transformation intérieure. À travers ses fresques et ses ex-votos, elle invite à renouveler notre confiance en l’Esprit Saint et à laisser Marie guider nos cœurs vers une foi vivante et généreuse.
Description (1)
La chapelle date du XVIe siècle, sur les ruines d’une chapelle du XVe.
Sur la voûte le Christsagesse attire le regard, lui, le centre de l’histoire.
Sont aussi représentés les évangélistes, qui rappellent que le Christ a eu des témoins historiques. Nous voyons aussi les pères de l’Église, qui correspondent à des évêques ayant vécu dans les premiers siècles, ils nous rappellent que l’Écriture se lit dans une tradition, parce qu’elle se lit dans l’Esprit Saint, en Église.
L’Église, depuis les premiers siècles, croit en l’Assomption de Marie. Marie élevée dans la gloire de son Fils est un signe d’espérance pour tous.
Sur le mur, une crucifixion nous rappelle comment le Christ nous a ouvert le chemin de la vie éternelle.
De nombreux ex-votos expriment la reconnaissance de la population pour toutes les prières exaucées. On se souvient de l’année de sécheresse 1928 : un grand pèlerinage eut lieu ici pour demander la pluie, avec l’évêque en tête, le soir même la pluie tombait généreusement.
Méditation (2)
Le vin de la foi vient-il à manquer ? Tu n’as plus d’espérance ? Tu ne sais pas aimer ? Elle saisit toutes les occasions pour parfaire ta docilité à l’Esprit de son Fils : "Faites tout ce qu’il vous dira." (Jn 2) Tout lui est bon pour transformer ta pénurie en abondance.
Ainsi, peu à peu, sans même que tu t’en rendes compte, chaque battement de ton cœur louera Dieu au rythme de son Magnificat. Plus tu l’aimeras, moins tu seras tenté(e) de la mettre à la place de Dieu. Plus tu l’aimeras, plus elle s’effacera devant Celui qui l’a exaltée en raison de sa petitesse.
(1) Françoise Breynaert, Cf. [Lien perdu] - 15 juillet 2007.
(2) Méditation par Mgr Sankalé, évêque de Nice, dans la revue "Aletheia, unité", Toulon, Avril 2007, N° 9, p. 16