Gray (70) : Basilique Notre-Dame
Issue d’un humble morceau de chêne miraculeusement préservé du feu, la Vierge de Gray témoigne de la puissance de l’intercession mariale, attirant la foi et suscitant de nombreux miracles, notamment la guérison des malades, qui révèlent la tendresse et la présence maternelle de Marie auprès de ses enfants.
Origine :
C'est une veuve, Jeanne Bonnet, de la ville de Salins (Jura) qui rapporta avec elle, de retour d'un pèlerinage à Montaigu en Belgique (Brabant), un morceau du chêne où avait été trouvée la Vierge du sanctuaire belge...
Sur le chemin de son retour en Franche-Comté, Jeanne Bonnet fut tournée en dérision par les voyageurs de l'auberge où elle faisait étape ; ils jetèrent dans le feu le morceau de chêne, mais les flammes l'épargnèrent...
Si bien que dès son retour dans le Jura, Jeanne fit sculpter dans le-dit morceau de bois une Vierge à l'Enfant semblable à celle de Montaigu et la fit bénir par l'archevêque de Besançon.
Au début, personne ne voulait de cette statuette, tant elle était petite (14 cm).
Les miracles :
Mais en la présence de la statuette, le gouverneur de Gray, très malade, retrouva la sérénité et put mourir doucement, dans une grande paix.
Installée sur l'autel des Capucins, la statuette attira la dévotion des foules et obtint quantité de miracles, particulièrement en guérissant des enfants malades.
Le premier miracle connu de la Vierge de Gray, fut la guérison, le 17 février 1620 du jeune Voisin, 10 ans, qui était infirme et mourant en arrivant et qui rentra chez lui complètement guéri.
En 1634, la Vierge de Gray fut triplement couronnée et à cette occasion on annonça que 2 500 miracles s'étaient produits depuis celui du jeune Voisin, 14 ans auparavant.
Ce n'est pas l'objet qui fait les miracles, mais c'est la prière adressée à Dieu par l'intercession de Marie la Mère de Dieu. Ceci est expliqué dans le chapitre proposé en approfondissement.