Bruges : cathédrale St Sauveur et Notre Dame des sept douleurs

Au cœur de la ville, la cathédrale dédiée à Notre Dame des sept douleurs témoigne de l’engagement spirituel et social de l’Église, qui autrefois offrait éducation, soins et soutien aux plus démunis. En contemplant les sept douleurs de Marie, nous sommes invités à méditer sa foi profonde et sa participation active à la mission rédemptrice du Christ.


À cause de la sécularisation et de l’urbanisation moderne, nous oublions qu’auparavant l’église principale d’une ville s’occupait de nombreux services sociaux et culturels.

Il y avait l’éducation (l’école paroissiale ou ‘papenschool’), le chant choral (la maîtrise de la cathédrale ou la ‘choraelhuys’), l’aide aux pauvres (la ‘Table du Saint-Esprit’), les soins dispensés aux malades (hôpital de Notre-Dame) et aux morts (les cimetières, comme actuellement la Place Verte).

Plus tard s’ajouteraient encore le palais épiscopal, une bibliothèque publique et le séminaire diocésain.

C’est surtout pendant les concerts de carillon du lundi soir en été qu’on se rend compte de l’intégration de cette église dans son environnement et dans l’activité citadine.

La cathédrale a commencé d’être construite en l’an 1352 et fut achevée en l’an 1422.

On y vénère Notre Dame des sept douleurs :

  • la première douleur qui annonce toutes les autres est la prophétie de Siméon dans le temple de Jérusalem où il annonce que Jésus sera en butte à la contradiction (Lc 2,25-35).

  • la deuxième : La fuite en Égypte (Mt 2,13-15).

  • la troisième : La disparition de l’Enfant Jésus au temple pendant trois jours (Lc 2,41-52).

  • la quatrième : La rencontre de Jésus portant la croix et montant au Calvaire (Lc 23,27).

  • la cinquième : Marie debout au pied de la croix (Jn 19,25-27).

  • la sixième : La remise du corps inanimé du Fils à sa Mère à la descente de la croix (Jn 19,38-40).

  • la septième : Marie au tombeau de Jésus dans le sépulcre (Jn 19,41-42).


Sources : https://topa.be

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