Coromoto (Guanare)

L’histoire miraculeuse de Notre Dame de Chiquinquirà, retrouvée au bord d’un lac et illuminée d’une lumière divine, révèle la puissance de la Vierge Marie, debout sur la demi-lune et porteuse du rosaire, qui guide et protège les fidèles à travers le temps. Ce sanctuaire, honoré par deux papes et célébré chaque 18 novembre, incarne la foi vivante et l’espérance mariale au cœur de la communauté.


Origine :

À l’origine, un tableau aurait été perdu par des pirates et il est resté dans le lac pendant une durée inconnue. Il a servi de planche à ces femmes qui lavent le linge dans le lac, jusqu’à ce qu’il ait été trouvé sur la rive par une femme, une vieille lavandière, le 18 novembre 1709. Celle-ci rapporte le tableau chez elle et voici que ses couleurs sont ravivées, et l’image émet des lumières. Voyant la rénovation miraculeuse du tableau, elle s’écrie : Miracle ! Miracle ! L’image est apportée dans l’église saint Jean de Dieu.

L’image :

L’image est une copie de Notre Dame du Rosaire vénérée à Chiquinquirà en Colombie. La Vierge porte à gauche l’enfant Jésus et à droite un rosaire.

Sur les côtés sont peints l’apôtre saint André et saint Antoine de Padoue.

La Vierge est debout sur une demi-lune, ce qui symbolise qu’elle est au-dessus des variations du temps, et qu’avec son Fils elle domine l’histoire (Cf. L’image de la Femme dans Apocalypse 12).

La population locale l’appelle tendrement « Chinita ».

Le sanctuaire :

Le 18 mai 1920, le pape Benoît XV donna le titre de basilique mineure à ce sanctuaire appelé basilique de Chiquinquirà, ou basilique de saint Jean de Dieu.

Le 27 janvier 1985, le pape Jean-Paul a célébré à l’autel de Notre Dame de Chiquinquirà.

Fête : 18 novembre.


[1] Cf. Attilio GALLI, Madre della Chiesa dei Cinque continenti, Ed. Segno, Udine, 1997, p. 1009-1021

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