Equateur

Quito est une ville à 2850 m d’altitude, exposée aux éruptions volcaniques et aux tremblements de terre. Capitale du pays, cette ville contient plusieurs sanctuaires marials.

« Maria Santísima del Buen Suceso », chapelle du couvent de l’Immaculée Conception.

Ce qui se traduit, par « Très Marie du Bon Évènement (ou du bon succès) ».

L’origine de ce sanctuaire remonte aux révélations étonnantes reçues par Mère Mariana de Jésus Torres (1553-1635), qui fut abbesse et l’une des fondatrices du Monastère Royal de l’Immaculée Conception de Quito. En effet, entre 1588 et 1634, Mère Mariana de Jésus Torres fut favorisée de plusieurs apparitions de la Vierge Marie. La voyante offrit sa vie pour réparer les hérésies, les blasphèmes et l’impiété du 20e siècle. On notera que plusieurs de ces apparitions annoncent l’action des francs-maçons.

En 1991, cette chapelle a été déclarée sanctuaire marial de l’archidiocèse de Quito.

(Cf. article détaillé ci-dessous).

Inmaculado Corazón de María (Patrona del Ecuador) : Sanctuaire du cœur immaculé de Marie (Patronne de l’Équateur).

Ce sanctuaire marque la mémoire du vœu national, lorsque le 25 mars 1875, le président Gabriel Garcia Moreno consacra la république au Sacré Cœur de Jésus et au Cœur très pur de Marie.

Notre-Dame de Guápulo

Notre-Dame de Guápulo date de 1587. Il est dédié à Notre Dame de Guadalupe (Espagne). La construction actuelle date de 1696, cette année-là, la population intercédait pour la guérison de l’évêque du diocèse, et, pendant la procession de la statue de Notre-Dame de Guápulo, la Reine du Ciel apparut à l’évêque, et le guérit d’une grave maladie. [1]

Notre-Dame de la Merci ou du tremblement de terre :

Notre-Dame de la Merci remonte à l’an 1537. L’origine de la statue est très incertaine. Sans doute un don de l’empereur Charles Quint aux missionnaires de l’ordre des Mercédaires lorsqu’ils s’embarquèrent pour l’Équateur. [1] L’église a été reconstruite plusieurs fois.

Au collège saint Gabriel de la compagnie des jésuites, Notre-Dame des douleurs :

Le 20 avril 1906, dans le collège saint Gabriel de la compagnie des jésuites, la Vierge Marie a manifesté sa présence par un mouvement des yeux d’un tableau de Notre-Dame des douleurs. Depuis lors, ce lieu est devenu un centre marial et l’image est transportée dans tout le pays. [2]

Et une apparition présumée...

De 1991 au 3 janvier 1998, « la Vierge et le Christ apparaissent » à trois jeunes : Lucia (appelée Catherine par Jésus), Xavier (surnommé François par les apparitions) et – à partir de 1994 – Marcia (appelée Violette). Des messages leur ont demandé de travailler pour l’unité des familles, des Églises et des personnes. Une « œuvre -Marie Mère de l’Unité» a été fondée puis confiée à un modérateur général, le père Juan Abril ; elle comprend une fraternité féminine, approuvée le 29 mai 1996, et une société sacerdotale, approuvée par Mgr Gonzalez Zumarraga, archevêque de Quito, le 14 avril 1998, selon L’Impartial, no 166, novembre-décembre 1998, 10. [3]

[1] Attilio GALLI, Madre della Chiesa dei Cinque continenti, Ed. Segno, Udine, 1997, p. 937-945.

[2] José Jouanen, El Milagro de La Dolorosa del Colegio, Quito 1931, p. 57.

[3] Patrick SBALCHIERO, « QUITO II », dans : René LAURENTIN et Patrick SBALCHIERO, Dictionnaire encyclopédique des apparitions de la Vierge. Inventaire des origines à nos jours. Méthodologie, prosopopée, approche interdisciplinaire, Fayard, Paris 2007, annexes.