Olavarria : Notre Dame du mont Viggiano
Dans la région aride de la Puna en Argentine, la fête de la Vierge de la chandelle illumine les vallées par des processions et des danses qui célèbrent la présence vivante de Marie, porteuse de la joie de l’Évangile. En s’inspirant de la Visitation, cette célébration invite à reconnaître en Marie celle qui fait tressaillir nos cœurs à la rencontre de Jésus, source d’une allégresse spirituelle profonde.
La Puna est une zone aride au nord-ouest de l’Argentine, à une altitude comprise entre 3500 et 4200 m.
Il y a ici une fête particulière qui anime toutes les vallées de cette zone : la fête de la Vierge de la chandelle a lieu le 2 février et donne lieu à des processions à pied et à cheval, avec des danses, des danses sur les musiques jouées avec les sikus et les bombos. [1]
Chanter et danser en présence de la Vierge Marie qui nous apporte Jésus, c’est exactement vivre l’Évangile, en particulier l’Évangile de la Visitation (Lc 1,39-44.56). Au moment de la visite de Marie chez Élisabeth, Jean Baptiste « tressaille » dans le sein maternel, littéralement il « bondit de joie », comme David et son peuple dansaient devant l’arche d’Alliance (2 Sam 6,2-16). « Élisabeth fut remplie d’Esprit Saint, et s’exclama d’une voix forte (en grec anaphonéô) ... » - littéralement, elle exprime un cri de joie, ou un chant, une acclamation liturgique.
[1] Cf. Attilio GALLI, Madre della Chiesa dei Cinque continenti, Ed. Segno, Udine, 1997, p. 867-883