Buddu : Marie, santé des malades
Face à la terrible peste de 1895, la dévotion à Marie a illuminé Buddu par une consécration fervente et la construction d’une chapelle dédiée à « Marie, santé des malades », témoignant de sa puissance de consolation et de guérison. Cette ferveur mariale, vivante et renouvelée au fil des générations, invite à découvrir comment la prière et la confiance en Marie transforment les épreuves en espérance.
En 1895, il y eut une peste très grave, appelée Kampuli. Le 24 février, on fit trois jours de jeûne, une longue procession, et une consécration à Marie avec le vœu de construire une chapelle sur la colline. Et dans les quinze jours suivants, il n’y eut plus aucun nouveau cas de peste, tandis que ceux qui étaient déjà malades avant la procession guérissaient sans médicaments.
La chapelle fut bénie le 8 septembre sous le vocable « Marie, santé des malades », ou « consolatrice des affligés ».
En 1955, au moment de la croisade du rosaire en famille, les chrétiens de Buddu, fidèles au rosaire quotidien, s’improvisèrent fabricants de chapelets et visitèrent des familles très éloignées, au prix de grands sacrifices.
Aujourd’hui, la ferveur mariale n’a pas diminué,
et la superstition des débuts a disparu.
Attilio GALLI, Madre della Chiesa dei Cinque continenti, Ed. Segno, Udine, 1997, p. 773-785