Notre-Dame de Nshongweni (Natal)
Au XXe et XXIe siècles, la Vierge Marie se manifeste avec une intensité sans précédent, appelant le monde à la conversion par ses apparitions mariales qui révèlent son amour maternel et sa puissance spirituelle pour contrer le mal et guider les âmes vers le Cœur Immaculé de Jésus. Ces signes célestes, porteurs de miracles et de messages profonds, invitent chacun à répondre à l’appel de la Reine du Ciel pour bâtir la paix et la foi dans un temps de grandes épreuves.
Un âge mariologique - La Sainte Vierge aux XXe et XXIe siècles
Mais il n’y a jamais eu autant d’apparitions mariales qu’au XXe siècle. La Vierge Marie fait tout, semble-t-il, pour attirer ses enfants au Sacré-Cœur de Jésus et à son Cœur Immaculé. C’est sa manière de répondre aux horreurs du totalitarisme, des camps de concentration, des génocides, des atteintes à la vie de son commencement naturel à sa fin naturelle, de l’athéisme généralisé et de l’effondrement de la famille, pour ne citer que quelques maux modernes. Cela semble un moyen bien faible pour contrer les structures du mal et de combattre la bête à sept têtes issue de la mer décrite dans l’Apocalypse. Mais Marie remplie de grâce et toute humble suffit à renverser les empires néfastes les plus puissants. Le talon de Marie écrase apparemment sans effort la tête du serpent, qui fut jadis le plus élevé des anges - comme déjà annoncé dans la Genèse à Adam et Ève, prédisant la chute de son règne – ce qui est très humiliant pour le diable. Mais ce qui est facile pour la Vierge est difficile pour nous, et elle doit remuer ciel et terre pour nous sauver.
Marie surprend le monde par ses apparitions à Fatima
La Vierge Marie apparut à trois petits bergers à Fatima au Portugal en 1917 pour prévenir le monde de la montée du communisme et de la Seconde Guerre mondiale et leur donner des moyens pour les éviter : la récitation quotidienne du chapelet, la dévotion réparatrice des cinq premiers samedis du mois, la consécration de la Russie au Cœur Immaculé de Marie. Son message à Fatima fut entendu haut et fort, bien que les enfants fussent menacés d’exécution. Ses visites à Fatima, visites d’une Femme qui est Mère pour tous les hommes et qui rappelle à tous qu’Elle a un Cœur maternel, se sont terminées par le grand miracle, le miracle du soleil tournant dans le ciel, qui semblait tomber sur la terre et qui sécha les vêtements trempés des gens ainsi que le sol boueux en dix minutes.
La Protection de la Vierge Marie contre la Russie soviétique et le Troisième Reich
Marie aurait pu en rester là, mais son amour pour nous la mène à toujours faire plus pour nous ramener vers Dieu et nous protéger du mal. En décembre 1947, elle apparut à quatre enfants à l’Île Bouchard, demandant aux Français de prier et de jeûner pour empêcher une prise de pouvoir communiste imminente[1]. En outre, pendant l’occupation allemande en France, Dieu révéla à des âmes-victimes comme Marie-Yvonne de Malestroit et Marthe Robin que leurs souffrances empêchaient l’occupation de s’aggraver ; leurs prières et leurs souffrances assuraient une zone libre qui permettait la fuite de beaucoup (et ceux qui étaient engagés dans la résistance qui obéirent aux instructions de Marie-Yvonne restèrent en vie). En octobre 1949, la Vierge apparut dans la petite ville de Heroldsbach en Allemagne à huit enfants, leur demandant de prier pour la conversion des pécheurs et pour empêcher une invasion de l’URSS.
Marie apparaît dans le monde entier
À Kibeho, au Rwanda, elle se montra de 1981 à 1989 à un nombre d’enfants, les avertissant du génocide qui allait se produire une dizaine d’années plus tard. En 1973, à Akita, au Japon, elle avait donné trois messages à sœur Agnès ; et elle a donné comme signe pour tous, une de ses statues qui a pleuré 101 fois. A Medjugorje en Bosnie-Herzégovine (jadis la Yougoslavie) les apparitions mariales durent depuis 1981 et continuent depuis quarante ans, accompagnées de nombreux miracles de conversion et de guérison, et d’un appel au repentir et à la prière.
Le ciel nous comble de manifestations surnaturelles
Il est difficile à savoir combien de ces apparitions seront reconnues par l’Église ; les évêques locaux et la Congrégation pour la Doctrine de la Foi évitent la plupart du temps des décisions difficiles en permettant aux gens de prier sur les sites sans reconnaître le caractère surnaturel des événements. Comme le disait alors le cardinal Ratzinger : « Notre critère décisif est de séparer l’aspect de la ‘surnaturalité’ vraie ou présumée de l’apparition de celui de son fruit spirituel »[2]. Une chose est sûre : les fruits sont souvent extraordinaires. La Sainte Mère nous supplie, à travers les apparitions, les miracles du soleil, les guérisons soudaines, les conversions du cœur, les lacrymations, etc., de se convertir - et beaucoup l’ont écouté.
Si la Reine du Ciel nous donne l’honneur de venir chez nous, ne serait-ce pas la moindre des courtoisies de lui rendre la pareille, de lui rendre visite ou du moins de l’écouter ? [3] Après tout, Lourdes et Fatima ne seraient jamais devenus des sites de pèlerinage aussi importants et n’auraient pas été reconnus, si les gens n’avaient pas répondu rapidement avec une telle ferveur. Même si les motivations des pèlerins ne sont pas toujours les plus pures - allant de la curiosité au désir de se moquer - Dieu transforme l’eau de nos péchés en vin de sa sainteté, et beaucoup repartent avec un cœur changé. Ce n’est qu’au Ciel que nous saurons pleinement quelles grâces le monde a reçues à travers ces apparitions, combien de personnes se sont converties en conséquence et quels maux ont pu être évités.
À un siècle rempli de scepticisme le Ciel a répondu par une abondance de signes visibles et surnaturels. Qui sommes-nous pour remettre en question sa sagesse ?
[1] Le niveau d’approbation de ces différents sites par les autorités ecclésiastiques sera discuté dans les articles individuels sur ces lieux d’apparitions.
[2] Vittorio Messori The Ratzinger Report: An Exclusive Interview on the State of the Church (San Francisco/CA : Ignatius Press, 1985) p. 112
[3] Voici l’un des arguments que Jacques Cabaud utilise dans son livre En faveur des apparitions mariales (Résiac, 2003).