André Vasahely (Hongrie, 1508)
Marie, glorieuse Reine des Anges et Mère aimante du Seigneur Jésus, se révèle comme la porte du Paradis et le refuge des pauvres, des orphelins et des pécheurs repentants, incarnant ainsi la joie des saints et la sagesse des rois. Chef-d’œuvre de la Trinité et fiancée du Saint-Esprit, elle illumine la foi par sa présence maternelle et sa puissance spirituelle.
Glorieuse reine des Anges
Mère chérie du Seigneur Jésus,
Vous, la porte ouverte du Paradis
Les yeux des orphelins vous regardent,
Vers vous se tourne le cœur des pauvres veuves,
Ainsi que les pauvres dans leur misère
Et l’âme repentante des pécheurs contrits.
Vous êtes la joie des Saints,
Miroir précieux de toute femme,
Arme puissante des guerriers,
En maîtresse vous instruisez les rois,
Vous êtes le chef élu des Hongrois.
Vous êtes bénie, ô Nourrice de Jésus,
Gardienne des trésors du Dieu créateur.
Du Saint Esprit vous êtes la fiancée,
Le chef-d’œuvre de la Trinité. »
André Vasahely (1508)
AL. Csavossy, sj, La Vierge Marie dans la littérature hongroise, dans Hubert du Manoir, Maria, tome 2, Beauchêne Paris 1952, p. 146