Lc 2, 21 : Circoncision et imposition du nom de Jésus
La circoncision de Jésus, accomplie par Joseph selon la tradition juive, révèle l’accomplissement parfait de l’Alliance ancienne en Celui qui est le « oui » de toutes les promesses divines. En lui donnant le nom de Jésus, Joseph affirme non seulement sa paternité légale, mais proclame aussi la mission salvifique du Fils de Marie, porteur du salut pour l’humanité.
La circoncision
La circoncision d’un fils était le premier devoir religieux du père par ce rite (cf. Lc 2, 21), Joseph exerce son droit et son devoir à l’égard de Jésus. Le principe selon lequel tous les rites de l’Ancien Testament ne sont que l’ombre de la réalité (cf. He 9, 9-10; 10, 1) fait comprendre pourquoi Jésus les accepte.
Comme pour les autres rites, celui de la circoncision trouve en Jésus son « accomplissement ». L’alliance de Dieu avec Abraham dont la circoncision était le signe (cf. Gn 17, 13), atteint en Jésus son plein effet et sa réalisation parfaite, car Jésus est le « oui » de toutes les anciennes promesses (cf. 2 Co 1, 20).
L’imposition du nom
À l’occasion de la circoncision, Joseph donne à l’enfant le nom de Jésus. Ce nom est le seul nom dans lequel se trouve le salut (cf. Ac 4, 12) ; et sa signification avait été révélée à Joseph au moment de son « annonciation » : « Tu lui donneras le nom de Jésus, car c’est lui qui sauvera le peuple de ses péchés. » (Mt 1, 21.)
En lui donnant son nom, Joseph manifeste sa paternité légale à l’égard de Jésus et, en prononçant ce nom, il proclame la mission de sauveur qui est celle de l’enfant.
Extraits de : JeanPaul II, Exhortation apostolique Redemptoris Custos § 11.12